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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 23:10

http://www.thesirenssound.com/wp-content/uploads/2010/02/Happy-Like-an-Autumn-Tree.jpg

 

 

Fait assez original, ce groupe parisien de « dream pop » a une page wikipédia en anglais mais pas en français. Le genre de groupe qui, en arrivant avant Coldplay, serait devenu légendaire. Mais ce n’est pas le cas, du coup on dirait une mauvaise copie. Evidemment, c’est une réflexion très globale, car, au final, le seul élément les rapprochant est la mollesse de leur musique.

 

Conformément au titre, le quatuor nous fait partager sa dépression digne d’une poésie post-apocalyptique. Et ça semble plaire, étant donné que je n’ai vu sur internet que des critiques on ne peut plus positives.

 

Il est vrai que le paris était audacieux, pour un 2ème album assez attendu, de sortir un opus de 8 titres totalement déséquilibré. De 3 à 9 minutes, la durée des chansons varie énormément, non pas dans une logique commerciale ou élitiste, mais par ce qu’ils voulaient le faire comme ça. Ici, seuls les plus grands fans du genre pop pourront se dire satisfaits. Pour les autres, dans mon genre, on ne pourra le qualifier qu’en un mot comme en 100: chiant. Tout du moins, c’est-ce que j’aurais dit sans la présence de 2 chansons. Sans ces 2 chansons, cet album aurait été catalogué dans les pires que j’ai pu écouter et mis à la poubelle directement, dans l’espoir de ne plus jamais entendre ce groupe.

 

 

Sauf qu’il y a ces 2 chansons, tout d’abord « Obsessing and streaming voice in a shell » qui s’étend sur plus de 9 minutes; et, avant tout, « A moment nowhere ». Cette dernière, partant mal, comme une ballade de Keane pour pisseuse (et boum, 1ère réflexion machiste du blog), prend, à partir de la transition des 2 minutes, une toute autre dimension. Oui, cette chanson est trop longue pour passer à la radio. Oui, cette chanson sera un jour réédité dans une version inférieure à 5 minutes. Oui, on en viendra à oublier un « Let it Be » des Beatles ou un « Just Can’t Get Enough » des Black eyed peas. Par ce que cette chanson a été travaillé de fond en comble, sans une once laissée au hasard. 

 

Si, dans la salle d’attente du purgatoire, une compilation doit passer en boucle, cette chanson en fait partie. En enfer, on écoute le reste de l’album.

 

4.5/10

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