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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 01:08
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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 01:08

Akim El Sikameya. Atifa (1999): En voilà un gentil artiste !  

Akim El Sikameya. Introducing (2008): Chronique d'un homme bon 

 

 

http://www.photos-de-voyage.info/photos/carte_algerie.jpgNom officiel: République algérienne démocratique et pooulaire 

Langue: arabe

Etat: République

Président: Abdelaziz Bouteflika (depuis 1999)

Capitale: Alger

Classement IDH 2011: 96ème

Taux de fécondité 2010: 1,76

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 23:44

http://s3.amazonaws.com/rpsmedia/Kal_CD_Cover.jpg

 

 

 

 

 

J’ai cherché Kal sur wikipédia, et bien sachez que le groupe n’y figure pas, mais on apprend que Kal est aussi le prénom natal de Superman !

 

Quand on évoque le peuple rom, on parle soit des mecs chelous dans les hauteurs de ta ville que tu vois tellement peu sortir de leur camp que tu te dis qu’en cas d’invasion de la terre par des marmottes géantes, ils s’en apercevraient même pas, soit des gars de l’Est. En l’occurrence, on va parler des gars de l’Est. 

 

Etre un groupe gypsy en serbie n‘est pas aussi simple que dans d‘autres pays. En effet, mettre en avant ses particularités culturelles dans un pays où les revendications ethniques ou religieuses ont déjà fait pas mal de dégâts, c’est plutôt gonflé. Mais Kal s’en moque, le passé étant passé, place au futur. Dans cet esprit, la musique s’inscrit tant dans la Tradition que dans une quête de renouvellement. Ainsi, il est dit sur le Cd que le groupe admire Manu Chao pour sa façon de mêler instruments modernes et inspiration traditionnelle. Seulement, quand vous écoutez l’album Kal, vous vous demandez rapidement pourquoi leurs auteurs auraient qui que ce soit a admiré.


http://www.amb-serbie.fr/download/Location_of_Serbia_in_Europe.png                               Au cas où, voilà une carte vous montrant l'emplacement de la Serbie

Les groupes de musique tziganes abondent à tort et à travers, et rares sont ceux qui peuvent prétendre se démarquer. Au moyen de divers instruments tel que le banghra, le violon, la double basse, la guitare hawaïenne, l’accordéon et autres, Kal nous balance sa vision des choses, et le moins qu’on puisse dire est qu’on en ressort complètement sonné.

Si la musique est belle, elle est de plus enrichie par des influences divers et variées, puisant probablement tant dans le blues que dans le rock.

Kal est un groupe ô combien unique dans un style de musique qui a justement tant besoin de groupes originaux. Mais Kal est aussi un album unique, dont la qualité ne peut finalement n’être mieux résumé que par un coup d’œil sur la pochette. Simple, esthétique, naturelle, tout cela pour être gravé tout en douceur et à jamais dans vos cœurs.

9,5/10


 

 

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 23:44

Kal. Kal (2006): c'est kalément bon ! 

 

 

http://www.bourse-des-voyages.com/com/images/cartes/carte-serbie.gifLangues officielles: serbe

Capitale: Belgrade

Forme de l'Etat: République

Président de la République: Boris Tadic

Président du gouvernement: Mirko Cvetkovic

Classement IDH 2011: 39ème 

Taux de fécondité 2010: 1,39

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 18:42

 

Les films à budget correct sur la country ne sont pas monnaie courante.

Il s’agit pourtant d’une composante essentielle de la culture américaine. Evidemment, pas celle de Paris Hilton ou des dealeurs de Miami, celle des vrais américains: ceux qui pensent que l’Espagne est germanophone et située entre l’Inde et la France. Tout ça pour dire que c’était le genre de film qui me semblait intéressant malgré le fait que cette musique me révulse généralement.

 

Le synopsis est des plus simple: une vedette de country en désintox (Gwyneth Paltrow) rencontre un chanteur-compositeur qui se contente des bars du coin. Il l’accompagnera dans sa tournée organisée par son mari et agent, et ce, en compagnie d’une autre chanteuse qui débute.

 

La réalisatrice Shana Feste souhaitait montrer à quel point une relation amoureuse est menacée lorsqu’elle est exposée à la célébrité. Effectivement, on voit bien que les envies d’histoire sentimentale, de célébrité et de musique se combattent et s’allient. Seulement, c’est par ce que l’alcool, le sexe et les sentiments mielleux viennent se rajouter. On est donc face à un vulgaire drame romantique sur fond country.

 

Les acteurs ont interprétés eux-mêmes toutes leurs chansons. Ainsi, Randal Poster, chargé de superviser toute la musique du film, déclare: « les gens vont être très impressionnés par la qualité des chansons du film ». Ca n’est certainement pas mon cas, mais il faut admettre que la nullité des chansons ne laisse aucun doute sur le fait que ce sont réellement les acteurs qui interprètent les morceaux.

 

Pour l’histoire, sachez que le seul personnage principal qui ne chante pas n’est autre que Tim McGraw, un véritable chanteur country à succès.

 

Malgré la bonne prestation de Gwyneth Paltrow, dont le personnage est censé être inspiré de Brittney Spears, le film tombe dans les purs clichés qui ruinent tout effort de l’actrice. Comme toute alcoolique, elle reporte la faute sur les autres, au point d’être infidèle et de mettre en péril sa carrière. Evidemment, les 2 personnages masculins principaux beaux gosses ne lui en veulent pas. Pourquoi? Non par ce qu’elle a un corps de rêve, mais par ce qu’elle a une superbe personnalité!

 

La réalisatrice se permet même de tirer la corde sensible en faisant intervenir un enfant atteint de leucémie. Mais excepté ce passage où on pourrait presque avoir un petit début de larmichette, même le dénouement vous laissera indifférent.

 

Le plus triste est de penser à toutes les baleines sacrifiées sur le temple du maquillage pour vieilles qui assument leur âge du moment qu'on leur dit qu'elles font plus jeunes.

 

Mon avis pourrait paraître biaisé par mon manque d’amour envers le cinéma américain et la musique country. Cependant, sachez que les critiques de cinémas ont unanimement descendus ce film.

On n’en retiendra qu’une chose, Gwyneth Paltrow, qui en plus fut obligé de prendre du poids et arrêter le sport pour faire ce film, est incroyablement canon.

 


 
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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 18:42

                                                                        

 

M et sa bIatch sont allés voir Akim El-Sikameya, dont l’agent leurs avait gentiment proposé de venir, à la Bellevilloise. En fait, il ne s’agissait pas que d’un concert, mais d’une soirée artistique organisée par Akim, et on va pas se le cacher, c’était sacrément bien.

 

Le 20ème

M n’avait jamais eu l’occasion d’allée dans le 20ème, plus précisément métro Gambetta. D’une part M ne comprend pas la mauvaise réputation du quartier. D’autre part, M trouve que l’abondance de bobos nauséabonds reste toutefois largement compensé par le style du quartier, sorte de passerelle entre Paris et Berlin Est, avec un peu d’imagination quand même.

 

La Bellevilloise

Sacré salle que celle-là. Située à 5mètres de la Maroquinerie, La Bellevilloise, non contente d’avoir un club et 2 salles avec de superbes décorations, propose une grande diversité d’événements gratuits ou pas trop cher. L’alcool et la nourriture y sont assez chers, mais si vous pouvez pas tenir une soirée sans être saoul, le cocktail du jour est cool, en bonne quantité et à 5euros.

 

 

La Biatch de M

Eh ouais! La rançon de la gloire d'un blog de qualité aux lecteurs alcooliques.

 

Les Noubas d’Ici

Concept tout simplement génial: une soirée pleines d’animations, un mec qui met de la musique pendant les intermèdes (autoproclamé Dj, enfin bon il met juste sa playlist sur son Mac), et, pour finir, un concert d’Akim.

 

 

On commence par un court métrage d’élèves de l’école des Gobelins. 6 mois pour faire ça? Bin ça a dû picoler sévère au lieu de s’atteler à faire un projet potable. Tu m’étonnes que la France soit pas douée en film d’animation (à quelques exceptions près bien sur).

 

Ensuite, on a eu le droit à un Berlinois qui mixait un son extrêmement bizarre, genre minimaliste bien pourrie, mais tout en dessinant en même temps avec son ordinateur (retransmis sur un mur blanc sur la scène). Il ne s’agit pas tout à fait d’un dessin mais plutôt d’une création de billes de différentes couleurs se succédant les unes aux autres. Bizarre mais sympa.

 

On a eu aussi le droit à un défilé de plusieurs spectateurs parmi lesquelles il faillait choisir le plus stylé, au point de vue des vêtements.

Le concept aurait pu marcher si la présentatrice n’avait pas comme modèle les plus imbéciles des présentatrices de la télévision.

 

Moins inattendu mais pas pour autant pénible, une danseuse orientale apportant avec quelques autres styles de danse très aboutie pour des yeux inexpérimentés comme les miens.

 

Pour finir, le concert du bien nommé Akim, le tout avec des dessins fait en direct par une jeune artiste. Elle, elle s’est bien moquée de nous. Au début, elle nous a fait un truc que même votre fidèle serviteur, pourtant pas bien doué, aurait pût faire dès l’école maternelle.  Mais après, ce fût éblouissant de pertinence par le lien entre le dessin et la musique, et par la beauté des œuvres pour un travail fait aussi rapidement et sans préparation préliminaire.

 

Quant au concert en lui-même, deux choses regrettables. Premièrement, les musiciens devaient faire des grands gestes toutes les 4 secondes pour que l’ingé son comprenne qu’il avait un job. Deuxièmement, la salle était inadaptée pour danser, ce qui est pénible quand le chanteur veut absolument que tout le monde viennent se dandiner devant lui, et que des gens s’exécutent, vous empêchant alors de voir quoi que ce soit à moins de vous mettre vous-mêmes debout, créant ainsi le même problème pour les gens derrière vous.

 

La formation, tout juste revenue d’une tournée en Inde, se compose d’une basse, d’un accordéon, d’une guitare, d’une semi-batterie, de ce qui s’apparente à une mandoline, et bien sûr Akim au chant et au violon.

On a commencé en douceur pour accélérer au fur et à mesure du concert. Le sourire d’Akim est contagieux, seule la durée de résistance à celui-ci diffère suivant la personnalité de chacun. Mais la sauce prend, les yeux s’écarquillent, les lèvres prennent une forme bien différentes que celle que l’on voit dans les métros.

 

Autant les albums d’Akim en laisseront certains indifférents, voire déçus, autant un concert comme celui-ci est garantit 100% satisfaisant pour quiconque a au moins une oreille. Ajoutons à cela l’originalité du concept qui l’entoure et l’extrême sympathie qui émane de notre homme, et vous aurez l’impression d’avoir assisté au concert de Jimmy Hendrix à Woodstock interprété par Gandhi, et ce, en compagnie de Catherine Zeta Jones, à peu de choses près.

 

M.

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 18:39

 


Film de zombies sorti en 2002 et réalisé par Danny Boyle, ce dernier semble avoir un grand talent pour foutre les boules. Non content de mettre des zombies pouvant transmettre leurs saloperies juste par un malheureux échange de sang (liquide facilement transférable d’une personne à l’autre, avouons-le, dans un film de zombies), il se sent obligé de leurs permettre de courir à toute allure.

 

Soyons francs, quand on voit un film de ce genre, en tout cas c’est mon cas, on se demande qu’Est-ce qu’on ferait à la place des gentils. Bien, quand des zombies courent plus vite qu’Usan Bolt et se propagent comme Facebook, moi, je ne sais plus trop quoi faire (j’y ai longuement réfléchi depuis, alors en cas d’invasion essayez de me trouver y’a pas de problème). On pourrait avancer que si tu parviens à te cacher le temps que les méchants meurent de faim, t’es tranquille, mais c’est tout aussi probable que tu meurs de faim pendant ce temps puisque les agriculteurs ne travaillent plus (évidemment puisqu’ils ne touchent plus de subventions de la PAC pendant les invasions de zombies…)

 

Et, non content de te démontrer pertinemment que t’a pas une chance de survivre, Danny Boyle te dit aussi que les supposés gentils militaires ont une capacité à ne pas violer tout ce qui bouge en situation de crise, dans le genre une fin du monde, qui ne dépasse pas un mois. Le film s’appelant 28 jours plus tard, vous comprendrez aisément que les zombies ne sont mêmes pas les plus méchants de l’histoire. Et alors les zombies militaires…

 

Contrairement aux aliens, les zombies respectent l'architecture. Alors quitte à mourir...

 

Mais pourquoi tout ce baratin? Je ne compte pas faire une critique de ce film mais de la bande originale. Or, vous avez pu le constater, c’est un film plus ou moins d’horreur. Et à film flippant musique flippante. On pourrait aussi ajouter: à musique flippante bande originale chiante. Composée par Jonh Murphy, à qui l’on doit par exemple la musique de Snatch ou plus récemment de Kick-Ass, il en fait ici une parfaite pour le film, mais dont l’écoute en album est d’un intérêt peu certain, tant les moments de silence ou quasi-silence sont nombreux. Sur 21 titres, on en trouvera tout de même 5 ou 6 à garder, mais de là à vous conseiller d’acheter ce Cd…

 

Parmi les bons sons, on trouve «AM 180 » qui n’est pas composé par John Murphy mais est l’œuvre de Grandaddy, et semblerait presque avoir été composée uniquement à l‘aide d‘une Game Boy. Jouissif .

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 13:15

http://www.ouest-france.fr/photos/2010/02/16/100216202441141_14_000_apx_470_.jpg

 

Il y a bien longtemps (genre 2008 ou 2009), dans une contrée lointaine (Paris), très lointaine (Ok, plutôt l’extrémité sud ouest de Paris, ou alors tout à l‘est, faudrait vérifier, en tout cas c‘était pas au centre), se trouvait notre bande de héros (moi et des potes, mais ils sont pas supers important dans l’histoire).
Nos 4 héros (ou 3 ou 5, je sais plus exactement donc je fais une moyenne), ne s’étaient pas vu depuis longtemps, et pourtant, ils s’aimaient bien, c’était une sacré petite bande de copains (enfin, si je me souviens bien, j’étais le seul mec de la bande, mais là encore je suis pas sûr). Le plus dégourdi d’entre eux, M (c’est moi!), chercha sur Infoconcert un concert gratos et sympa où ils pourraient se retrouver. Il y en avait beaucoup, alors il écouta sur Myspace les différents groupes, et proposa sa sélection à ses amis qui n’avaient désormais plus qu’à choisir lequel les arrangeait (vous vous dîtes que je suis un sacré bon ami, mais c‘est pour compenser mon visage immonde). Ses amis, qui décidément étaient vraiment une chouette bande de potes, avaient une préférence pour la black du China. Ca tombait bien, M aussi.

Partant pour l’aventure, les comparses arrivèrent au China (ah oui j‘avais oublié de dire que le China c‘est le bar où il y avait le concert, un super bar, à priori encore ouvert, où il y a presque tous les jours des concerts gratuits), sourire aux lèvres, mais un peu fatigué d’avoir cherché un bon bout de temps. Bien que dans un quartier un peu louche, l’extérieur était assez classe. En fait, ils apprirent que le bar était au sous sol, il s’agissait là du restaurant. Pas de chance, il fallait réserver. Nos héros sont tristes, surtout que M, adeptes des plans foireux et fier de l’être, prend rarement la peine de vérifier quoi que ce soit avant d’embarquer ses gais lurons dans une aventure. Du coup il sent qu’il va recevoir une bonne série de reproches si l’épopée se termine là. Mais M a une bonne étoile (enfin elle se manifeste vachement rarement mais par exemple la 1ère et seule fois que j’ai parié sur une courses de chevaux je me suis fait plein d’argent), alors « il s’avère qu’il reste encore un peu de place pour vous ». En fait, M entend la phrase comme ça par ce qu’il aime bien ce genre d’histoire, mais c’est probablement pas tout à fait ce qu’a dit la personne. Toujours est-il que la super équipe descend au sous-sol voir le tant attendu concert, et s’enfiler quelques grammes d’alcool au passage, par ce que c’est un peu ça l’essentiel d’une retrouvaille entre amis. Pas de chance, ça coute bonbon, et mêmes si les potes de M ne sont pas aussi pauvres que lui, ils font semblant de l’être pour ne pas avoir à lui payer de verre, quitte à eux-mêmes ne pas trop boire (cette partie de l’histoire est relativement fausse, mais le narrateur a trouvé qu’accentuer mon rôle de victime permettait de mettre en relief mon courage face à l‘adversité).

Pour nos Robins des bois, ca sera donc une bière(et des boissons de tapettes pour les filles) pour tout le concert. Les chenapans sont arrivés sacrément en retard, mais il semblerait que le groupe ait un sens de la ponctualité encore plus vacillant (en réalité, pour y être retourné plusieurs fois, aucun concert au China ne commence avec moins de 45 minutes de retard). Pas grave, ça fait longtemps qu’ils ne se sont pas vus alors ils ont tout un tas de choses à se dire. Arrive enfin la star (enfin appelons la Inna Modja, personne ne la connaissait à l’époque donc c‘était pas vraiment une star). C’est donc dans cette salle d’environ 40 personnes qu’elle vient faire coucou au public. Nos héros sont surpris, et particulièrement M, qui est moins vif que la moyenne. Lui qui pensait, au vue de son myspace en anglais et de son accent parfait, qu’Inna Modja était une afro-américaine, quelle surprise de la voir venir à leur table dire bonjour (heureusement qu’elle n’avait pas encore chanté, par ce que si après le concert elle m’avait dit au revoir je crois que je me serai évanoui comme une vulgaire fan de zack effron). Toujours est-il qu’elle vient dire bonjour à tout le monde pendant que ses musiciens s’installent, et on peut penser que sur les 40 personnes, au moins le ¼ était de sa famille ou ses amis tant elle resta longtemps à certaines tables. L’ambiance était intime, les lumières feutrées, les gens buvaient et riaient. Bref, il était temps que le concert commence avant que ca tourne en orgie sexuelle.

 

http://3.bp.blogspot.com/-Hb_mIrj7244/TV7Cbkfgz1I/AAAAAAAAGHs/zadBxLLezwA/s400/inna_modja.png

           Il parait que l'UNESCO hésite à la classer comme 8ème merveille du monde

 

Et c’est là que le concert débuta. Inna Modja au chant, un batteur, un guitariste et un clavier, ca promettait pas d’être hyper rock‘n‘ roll. Mais quand le 1er mot échappa des lèvres de la chanteuse, chacun comprit qu’il y aurait un avant et un après. Dans la troupe de spectateurs, certains trouvèrent même la foi (le narrateur est omniscient, d’où sa capacité à savoir ce que tout le monde pense). En effet, comment croire qu’il n’y avait pas une entité supérieure pour avoir créer un tel être. Certains trouvèrent l’amitié, l’amour, la jeunesse… Enfin bon, tout le monde y trouva son compte. Et le « tout le monde » inclut la chanteuse elle-même qui, après une seule chanson, avait à sa disposition un quarantaine de personnes prêtes à mourir pour elle. Puis au fil du temps, Inna Modja révéla sa vraie nature. Elle était en fait l’incarnation de la beauté, la déesse Vénus, la sagesse incarnée qui aurait éclatée le serpent au lieu de se laisser séduire comme cette salope d’Eve. Tout homme, hétérosexuel ou non, raciste ou pas, aurait été forcé d’admettre qu’il s’agissait d’une femme magnifique. Mais tout spectateur était tout simplement obligé de se dire que son ex-femme, sa femme, ou sa future femme, ne serait jamais au niveau. Et toute spectatrice devait s’avouer que son hétérosexualité montrait ses limites face à cette princesse à la peau café.
M, parmi cette débauche de remises en question, se contenta de rester durant toute la durée du spectacle la bouche ouverte, ébahi, ne la fermant que pour digérer sa bière et par là-même, son émotion.
Les chansons s’enchainaient, et on pouvait lire la peur se dessiner sur les visages, peur que ce moment de délice prenne fin, que la vie recommence. Puis, sur la chanson « It’s alright », Inna Modja dédicaça cette chanson à deux de ses amis, morts dans un accident de voiture, qu’elle avait apparemment enterré le jour même. Elle ne put faire sa chanson en entier, tant elle pleurait et s’excusait de pleurer en même temps. Bien sur, personne ne lui en voulait. Les plus virils avaient la larme à l’œil pendant que ça commençait sérieusement à chialer sa mère dans toute la salle (n’étant pourtant pas un grand adepte des pleurnicheries, je dois avouer que rien que d'y penser m'émeut).

Toute bonne chose à une fin. Les applaudissements durèrent un bon moment, même si il eut fallut applaudir toute une vie pour rendre aux artistes l’émotion transmise. A 4 ou 5 euros le verre, on avait pu remplir un océan de souvenirs inoubliables. Inna Modja avait rendu la vie d’une quarantaine de personnes plus supportables. Elle leur avait juste offert du  bonheur sous sa version la plus pure. Ce n’était qu’un début, plus tard sortirait son album Everything is a new world, et le monde entier aurait à disposition un aperçu de ce moment unique.

La bande continua de se réunir, mais, malgré de belles tentatives pour trouver un bon concert par-ci par-là, jamais plus ils ne vécurent un tel moment. Ah, et vous voulez savoir ce qu’en dirent les amis de M à la sortie du China: « c’était bien », « c’était génial », « c‘était une bonne surprise M ».
Pff, bande de blaireaux, si c’est les seuls mots qui vous viennent à l’esprit quand votre vie trouve tout son sens, c’est bien la peine. Mais je m'en fous, le lendemain du concert Inna m'a accepté en ami sur facebook, alors je peux mourir heureux, en espérant que sera marqué un jour sur son profil facebook "mariée avec M" .


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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 12:00

340 ml. Sorry for the Delay (2008): donnez m'en une dizaine pour aimer cette musique !


http://www.lonelyplanet.com/maps/africa/mozambique/map_of_mozambique.jpgLangue officielle: Portugais

Capitale: Maputo

Forme de l'Etat: République

Président: Armando Guebuza

Premier ministre: Aires Ali

Classement IDH 2011: 172ème

Taux de fécondité 2010: 5.13

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 12:00

http://mondomagazine.net/wp-content/uploads/2008/09/340ml1.jpg

 

En écoutant « Sorry for the Delay» , difficile de deviner que son auteur ne vient pas de notre côté de l’équateur. En fait, il s’agit du 2ème album du groupe composé de 4 mozambicains.

Pourquoi ce nom de scène? Par ce qu’ils vivent en Afrique du Sud -d’ailleurs avant même la formation de leur groupe puisqu‘ils partaient là-bas faire des études- et qu’il s’agit de la quantité contenue dans une cannette de bière dans ce pays.

Comment ca faire leurs études, et c‘est quoi cette histoire de bière? Je croyais qu‘en Afrique tout le monde élevait des chèvres et buvait du lait en attendant de mourir de la faim ou du sida, la télévision nous aurait-elle mentie?

Pourquoi « Sorry for the Delay »? Le groupe s’est fait voler la voiture contenant leur matériel et le studio a été cambriolé plusieurs fois. Bah oui, Johannesburg reste Johannesburg.

 

http://www.mahala.co.za/wp-content/uploads/2009/05/340ml-001-copy1.jpg
                                            Ca c'est de la mondialisation !

Si l’album ne parvient qu’en 2010 à traverser nos frontières, il a déjà fait du bruit au sud du Sahara. Avec 6 nominations aux African-Music Award 2009, le groupe plane sur le succès. Seulement, c’est, à mon sens, extrêmement immérité. Et leur récompense est surement plus dûe à leur visibilité en Europe qu’à leur véritable talent.

Car oui, un tel groupe venant du Mozambique, des imbéciles dans mon genre vont écouter rien que pour prouver leur ouverture culturelle et affirmer leur indépendance d’esprit. Pas besoin de vous faire un long discours, c’est en gros de la pop anglaise avec tout ce qu’il y a de plus basique. Sauf que si cet album avait été l’œuvre d’un britannique, on aurait plus ou moins dit que c’est de la merde, et basta. Alors, comme je traite tout le monde également: je vous le dis, c’est de la merde. Basta: aucune originalité mais beaucoup de médiocrité.


 

 

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