Question du jour:
Rowan Atkinson a-t-il fait la moindre bonne chose depuis Mr Bean?
En 1990, le percussionniste argentin débarque à dos d’hippocampe sur nos terres gauloises. Depuis, il joue dans différents groupes, et se permet de temps en temps de faire un album, on lui en est gré.
Du haut de ses 37 ans, Minino a eu le temps de cogiter sur ô combien la musique revêt des formes diverses et variés. Vraisemblablement, il en aime beaucoup, d’où la présence d’un album qui, certes, a une sonorité sud-américaine, mais passe par tout une palettes de genres plus ou moins différents. Et pour être sur de ne rien oublier, il a ramené toute une série d’instruments tel que des percussions, chœurs, piano, guitare électrique, saxo, basse, violons et en invité, des flutes, flutes sud américaines, trompette, trombone etc.
Avec une voix de crooner latino (« la Celosa de Tu Vieja»), l’argentin nous dévoile toute une palette de rythmes endiablés, d’instruments des premiers habitants d’Amérique du Sud, et une imagination débordante «Elisa».
Cet album n’est pas du genre à réservé aux aficionados de la musique argentine, ni sud-américaine, ni même de « world music » en général. Non, en toute objectivité, toute personne de bon goût sera charmée.
9/10