Allez les filles, finit de parler bites à longueur de journée, on va lire peoplearestrange. Et surtout, ne pas faire de suite de suite de notre film.
Généralement, quand un film commercial aux coûts pharaoniques sort et obtient un relatif succès, les producteurs se sentent obligés de faire une suite, histoire de bien rentabiliser ce qu’ils appellent un scénario, laissant ainsi beaucoup de spectateurs indécis sur la définition à apporter à ce mot. La suite connait la plupart du temps un relatif succès commercial, même si la majorité des spectateurs l’ont souvent vus pour être sur que c’est aussi nul qu’on leur a dit. Surfant sur cette vague de pognon, les producteurs décident d’en faire encore un, qui sera plus ou moins mauvais. Attention, malgré l’insulte que ces films représentent pour l’humanité, certains se permettent encore d’en faire des suites, mais là ca devient vraiment beaucoup trop navrant pour être supportable.
Comme promis dans le titre, voilà la liste des 5 pires daubes numéro 2 que j’ai infligé à mon cerveau, qui, vous l‘aurez constaté, ne s‘en remit jamais totalement. La liste n‘est bien entendu pas exhaustive et quelque peu subjective, enfin bon c‘est un top 5, alors vous vous attendiez à quoi?
- Star Wars III: la revanche des sith
Commençons avec un peu de mauvaise foi puisqu’il s’agit en réalité du numéro 6. Mais ayant été intitulé numéro 3, il mérite d’avoir sa place ici.
28 ans après un premier épisode en 1977 qui allait changer l’histoire du monde tel que les garçons la conçoivent, George Lucas poignarde des milliards de fans dans le dos avec ce dernier épisode. Car oui, quand tu t’es embêté à apprendre au travers de bouquins pour geeks le nom de tous les jedis, tu ne tiens pas particulièrement à les voir se faire tuer au cours de mini-scènes où leurs capacités à renvoyer les balles se réduit à peau de chagrin.
Le plus choquant, c'est que le héros va encore se taper une fille intellectuellement attractive
-Transformers 3: la face cachée de la Lune
Waouh, sacré jeu vidéo! Ah non pardon: c’est un film. Mais un Disney alors! Non, un Spielberg, jamais très loin quand il s’agit de faire un truc foireux. A vrai dire, même les films Disney semblent moins manichéens, et pourtant, ils sont supposés s’adresser aux enfants.
Dans ce film, les Decepticons sont des gros connards. On les reconnait facilement car ils essaient de détruire toute forme de vie qu’ils croisent, sont de couleurs grises, ont les yeux rouges, et sont très lâches/fourbes etc. De plus, ils rigolent quand ils agissent cruellement et respirent comme les tyrannosaures de Jurassic Park.
Les gentils, eux, sont en couleurs, ont des noms ravissants, ont des armes très raffinés et des voix poétiques tout en étant virils. Ils ont tendance à être trahis par tout le monde et ne se battent que si leurs infériorité numérique est au minimum de 10 contre 1. Excepté lorsqu’il s’agit d’un combat contre un grand méchant, car il faut bien des boss quand il s’agira de l’adapter en jeu vidéo.
Mais au fait, pourquoi se battent-ils? Je vais t’expliquer jeune innocent. Il y a bien longtemps, ces 2 clans ne formaient qu’un peuple unique et unit. Mais les ressources de leurs planètes s’amenuisant, les Decepticons décidèrent d’aller piller la Terre. Les Autobots, eux préfèrent attendre que leurs peuples meurent le sourire aux lèvres métalliques, car les humains sont bons. Oui, les mêmes humains qui cherchent désespérément à conquérir l’espace plutôt que d’adopter un mode de vie qui préserverait l’intégrité de leur planète. Bref, cette dizaine d’Autobots va génocider des milliers de Decepticons au nom de la justice. Et puis merde, c’est les gentils, alors ils font ce qu’ils veulent.
Une belle fable moderne qui déculpabilisera tant les spectateurs du monde entier sur la pollution et autres bêtises tout droit sortit de l‘imagination d‘ayatollahs verts, comme aiment les appeler ceux qui ont beaucoup d‘actions dans des industries beaucoup polluantes.
On notera 2 belles scènes d’ouverture, l’une faisant louange à Obama, l’autre félicitant les Autobots d’avoir pété la gueule à l’Iran. Bien joué Spielberg, tu auras ta place dans le prochain gouvernement démocrate.
Une carrière qui part sérieusement en boules
- La Momie: la tombe de l’empereur dragon
Similaire à l’épisode deux, la Momie 3 nous confirme que Jet li est prêt à prendre n’importe quel rôle pour du pognon. Entre stéréotypes, approximation historiques et effets spéciaux aussi chers que médiocres, on atteint vraiment le pire du ridicule.
Une multitude de gags
-Pirates des Caraïbes: Jusqu’au bout du monde.
Bon, je veux bien que Johny Depp soit trop beau, trop différent et trop un rebelle du système. Mais est-ce qu’il était pour autant nécessaire de faire encore un épisode. Excepté une scène plutôt trippante où le bel héros essai de nous convaincre qu’ils est resté l’acteur cool de Las Vegas Parano (n’ayant pas de vagin où autres membres corporels démoniaques, sache que ca ne prend pas!), Johny nous montre encore une fois qu’il est un pute du cinéma parmi d’autres.
Cet épisode n’est finalement qu’un prétexte pour respecter les quotas de minorités, avec une scène mémorable où les pirates du monde entier se liguent contre la tyrannie des méchants. Bon, un peu de minorité ça va, mais quand y’en a trop (le réalisateur aussi adhère aux valeurs de nos ministres). Tout ca pour dire que ces pirates ne prendront même pas part au combat final, par ce que faut pas déconner, il faut bien faire des coupures de budget pour payer le salaire de Johny.
Après un échec dans la pornographie, Rhona se résolut à jouer dans Underworld
-Underworld 3: le soulèvement des lycaons
Un peu moins connut que les films précédents, Underworld est pourtant le genre de films qui plait beaucoup aux garçons, toujours prêts à regarder des oeuvres qui répondent à leurs questions, d’autant plus si il y a une bonnasse qui participe.
En effet, on savait ce que donnait les humains contre les vampires, les humains contre les loups-garous, mais alors les vampires contre les loups-garous, ca restait un mystère.
Eh oui, mesdames, si l’homme ne s’intéresse guère au fonctionnement d’une machine à laver, c’est tout simplement qu’il est bien trop occupé par ce genre d’interrogations. Underworld répondit par 2 fois à ces interrogations, tournant dans tous les sens les conflits possibles, et se permettant même l’introduction du mi-vampire/mi-loup-garou.
Cependant, si Underworld 3 a la bonté de nous éclairer sur l’origine de ces chamailleries, on aura beaucoup à lui reprocher. Pour commencer, la bonnasse à moins de charme bien que plus de seins. Ensuite, si on évite la simple transposition des opus précédents quelques siècles en arrière, on tombe quand même dans une foule de clichés sur l’amour, la méchanceté des méchants et la gentillesse des gentils, sans laisser de grandes places pour des personnages aux caractères un peu moins tranchés.
En plus, moi, j’étais pour les vampires, et on peut pas dire que ca se passe très bien pour eux dans cet épisode…
Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas à les garder pour vous, à moins que ce soit intéressant, mais ca serait assez surprenant.