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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 08:34

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Allez les filles, finit de parler bites à longueur de journée, on va lire peoplearestrange. Et surtout, ne pas faire de suite de suite de notre film.

 

 

Généralement, quand un film commercial aux coûts pharaoniques sort et obtient un relatif succès, les producteurs se sentent obligés de faire une suite, histoire de bien rentabiliser ce qu’ils appellent un scénario, laissant ainsi beaucoup de spectateurs indécis sur la définition à apporter à ce mot. La suite connait la plupart du temps un relatif succès commercial, même si la majorité des spectateurs l’ont souvent vus pour être sur que c’est aussi nul qu’on leur a dit. Surfant sur cette vague de pognon, les producteurs décident d’en faire encore un, qui sera plus ou moins mauvais. Attention, malgré l’insulte que ces films représentent pour l’humanité, certains se permettent encore d’en faire des suites, mais là ca devient vraiment beaucoup trop navrant pour être supportable.

 

Comme promis dans le titre, voilà la liste des 5 pires daubes numéro 2 que j’ai infligé à mon cerveau, qui, vous l‘aurez constaté, ne s‘en remit jamais totalement. La liste n‘est bien entendu pas exhaustive et quelque peu subjective, enfin bon c‘est un top 5, alors vous vous attendiez à quoi?

 

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Devines lequel va mourir dès la prochaine seconde?

 

  - Star Wars III: la revanche des sith


Commençons avec un peu de mauvaise foi puisqu’il s’agit en réalité du numéro 6. Mais ayant été intitulé numéro 3, il mérite d’avoir sa place ici.

28 ans après un premier épisode en 1977 qui allait changer l’histoire du monde tel que les garçons la conçoivent, George Lucas poignarde des milliards de fans dans le dos avec ce dernier épisode. Car oui, quand tu t’es embêté à apprendre au travers de bouquins pour geeks le nom de tous les jedis, tu ne tiens pas particulièrement à les voir se faire tuer au cours de mini-scènes où leurs capacités à renvoyer les balles se réduit à peau de chagrin.

 

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Le plus choquant, c'est que le héros va encore se taper une fille intellectuellement attractive

 

-Transformers 3: la face cachée de la Lune


Waouh, sacré jeu vidéo! Ah non pardon: c’est un film. Mais un Disney alors! Non, un Spielberg, jamais très loin quand il s’agit de faire un truc foireux. A vrai dire, même les films Disney semblent moins manichéens, et pourtant, ils sont supposés s’adresser aux enfants.


Dans ce film, les Decepticons sont des gros connards. On les reconnait facilement car ils essaient de détruire toute forme de vie qu’ils croisent, sont de couleurs grises, ont les yeux rouges, et sont très lâches/fourbes etc. De plus, ils rigolent quand ils agissent cruellement et respirent comme les tyrannosaures de Jurassic Park.

 

Les gentils, eux, sont en couleurs, ont des noms ravissants, ont des armes très raffinés et des voix poétiques tout en étant virils. Ils ont tendance à être trahis par tout le monde et ne se battent que si leurs infériorité numérique est au minimum de 10 contre 1. Excepté lorsqu’il s’agit d’un combat contre un grand méchant, car il faut bien des boss quand il s’agira de l’adapter en jeu vidéo.


Mais au fait, pourquoi se battent-ils? Je vais t’expliquer jeune innocent. Il y a bien longtemps, ces 2 clans ne formaient qu’un peuple unique et unit. Mais les ressources de leurs planètes s’amenuisant, les Decepticons décidèrent d’aller piller la Terre. Les Autobots, eux préfèrent attendre que leurs peuples meurent le sourire aux lèvres métalliques, car les humains sont bons. Oui, les mêmes humains qui cherchent désespérément à conquérir l’espace plutôt que d’adopter un mode de vie qui préserverait l’intégrité de leur planète. Bref, cette dizaine d’Autobots va génocider des milliers de Decepticons au nom de la justice. Et puis merde, c’est les gentils, alors ils font ce qu’ils veulent.


Une belle fable moderne qui déculpabilisera tant les spectateurs du monde entier sur la pollution et autres bêtises tout droit sortit de l‘imagination d‘ayatollahs verts, comme aiment les appeler ceux qui ont beaucoup d‘actions dans des industries beaucoup polluantes.

 

On notera 2 belles scènes d’ouverture, l’une faisant louange à Obama, l’autre félicitant les Autobots d’avoir pété la gueule à l’Iran. Bien joué Spielberg, tu auras ta place dans le prochain gouvernement démocrate.

 

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Une carrière qui part sérieusement en boules


- La Momie: la tombe de l’empereur dragon

 

Similaire à l’épisode deux, la Momie 3 nous confirme que Jet li est prêt à prendre n’importe quel rôle pour du pognon. Entre stéréotypes, approximation historiques et effets spéciaux aussi chers que médiocres, on atteint vraiment le pire du ridicule.

 

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Une multitude de gags

 

 

-Pirates des Caraïbes: Jusqu’au bout du monde.

 

 

Bon, je veux bien que Johny Depp soit trop beau, trop différent et trop un rebelle du système. Mais est-ce qu’il était pour autant nécessaire de faire encore un épisode. Excepté une scène plutôt trippante où le bel héros essai de nous convaincre qu’ils est resté l’acteur cool de Las Vegas Parano (n’ayant pas de vagin où autres membres corporels démoniaques, sache que ca ne prend pas!), Johny nous montre encore une fois qu’il est un pute du cinéma parmi d’autres.

 

Cet épisode n’est finalement qu’un prétexte pour respecter les quotas de minorités, avec une scène mémorable où les pirates du monde entier se liguent contre la tyrannie des méchants. Bon, un peu de minorité ça va, mais quand y’en a trop (le réalisateur aussi adhère aux valeurs de nos ministres). Tout ca pour dire que ces pirates ne prendront même pas part au combat final, par ce que faut pas déconner, il faut bien faire des coupures de budget pour payer le salaire de Johny.

 

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Après un échec dans la pornographie, Rhona se résolut à jouer dans Underworld

 

 

-Underworld 3: le soulèvement des lycaons 

 

Un peu moins connut que les films précédents, Underworld est pourtant le genre de films qui plait beaucoup aux garçons, toujours prêts à regarder des oeuvres qui répondent à leurs questions, d’autant plus si il y a une bonnasse qui participe.

En effet, on savait ce que donnait les humains contre les vampires, les humains contre les loups-garous, mais alors les vampires contre les loups-garous, ca restait un mystère.

Eh oui, mesdames, si l’homme ne s’intéresse guère au fonctionnement d’une machine à laver, c’est tout simplement qu’il est bien trop occupé par ce genre d’interrogations. Underworld répondit par 2 fois à ces interrogations, tournant dans tous les sens les conflits possibles, et se permettant même l’introduction du mi-vampire/mi-loup-garou.


Cependant, si Underworld 3 a la bonté de nous éclairer sur l’origine de ces chamailleries, on aura beaucoup à lui reprocher. Pour commencer, la bonnasse à moins de charme bien que plus de seins. Ensuite, si on évite la simple transposition des opus précédents quelques siècles en arrière, on tombe quand même dans une foule de clichés sur l’amour, la méchanceté des méchants et la gentillesse des gentils, sans laisser de grandes places pour des personnages aux caractères un peu moins tranchés.

En plus, moi, j’étais pour les vampires, et on peut pas dire que ca se passe très bien pour eux dans cet épisode…

 

Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas à les garder pour vous, à moins que ce soit intéressant, mais ca serait assez surprenant.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 11:14

Film indien d’Ashutosh Gowariker

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Oubliez tous vos préjugés sur Bollywood, Lagaan va vous montrer une nouvelle image du cinéma indien. Nous sommes dans un village au centre de l’Inde en 1893, à l’époque où ce magnifique pays était encore une colonie britannique.  Pour ne pas mourir de faim et pouvoir payer l’impôt sur les récoltes aux colons (le lagaan), les habitants du village de Champaner attendent impatiemment, mais en vain, la mousson. Alors qu’ils désespèrent déjà, le capitaine Russell, chef de la garnison britannique, décide, dans un élan de cruauté et d’humiliation, de doubler ledit impôt. Alors que les paysans viennent supplier le Maharaja pour qu’il fasse changer d’avis le capitaine, celui-ci propose un pari au jeune Bhuvan : si les indiens battent les anglais au cricket, alors ils seront exemptés d’impôts pendant  trois ans. Dans le cas contraire le lagaan sera triplé. Les villageois de Champaner acceptent le pari et ont trois mois pour former une équipe et apprendre à jouer. Une équipe se monte dans laquelle les castes, l’âge ou la religion ne jouent plus de rôle. Choquée par le comportement de son frère (le capitaine), Elizabeth aide les indiens à comprendre les règles du cricket et tombe amoureuse de Bhuvan. Or celui-ci n’a d’yeux que pour la belle Gauri, avec qui il finit par se marier. Les deux premiers tiers du film sont ainsi consacrés à la mise en place de l’équipe, à leurs entrainements, à leurs doutes et à leurs espoirs, le match final occupe le dernier tiers du film.

 

Nominé aux Oscars en 2002 (meilleur film étranger) et récompensé en Europe, notamment au festival de Locarno, Lagaan a réussi à toucher un public beaucoup plus large que prévu et est le film indien le plus connu depuis Mother India. Le réalisateur prend son temps pour nous faire découvrir tous les personnages et les 3h40 passent sans qu’on ne se soit ennuyé un instant. La musique qui rythme le film est magnifique, les costumes et les décors sont resplendissants et la mise en scène très travaillée. Moi qui ne connais rien au cricket et qui m’endors au bout de 20min d’un match de foot, je me suis retrouvée à vibrer avec l’équipe, à essayer de comprendre les règles les plus tordues de ce « sport de gentlemen ».


Certes les soldats britanniques paraissent parfois ridicules, mais Ashutosh Gowariker évite le piège de la caricature. Bhuvan, lui, est le héros indien par excellence. Fils et futur époux irréprochable, jeune et dynamique, beau et fort, prêt à tout pour sauver sa terre et les siens,  il réussit à convaincre son village qu’une victoire est possible. Les membres de l’équipe représentent chacun une catégorie ou caste différente de la société indienne, car oui chers amis, l’ennemi commun aide à renforcer les liens d’une communauté. Je pourrais vous parler pendant des heures de la beauté des plans, des personnages tous plus attachants les uns que les autres, des acteurs bons jusque dans les seconds rôles, de l’émerveillement et l’enthousiasme qui s’emparent de soi en voyant l’espoir qui brillent dans les yeux des indiens. Je préfère vous laisser découvrir par vous-mêmes la magie de ce conte (et puis vous allez finir par croire que je suis une jeune fille niaise et fleur bleue, alors que pas du tout (ou juste un peu)). Laissez vous emporter et essayez de croire au moins pendant le temps du film qu’une révolution n’a pas toujours besoin d’armes. 

 

A.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 10:47

Téléfilm britannique réalisé par Peter Kominsky

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En 2005, Erin, jeune londonienne de 18 ans décide de partir en Israël pour soutenir sa meilleure amie Eliza qui doit faire son service militaire. Avant son départ elle découvre le journal intime de son grand père mourant, Len, qui fut soldat dans l’armée britannique dans les années 1940. Elle découvre alors que celui-ci a fait parti des troupes de libération d’un camp de concentration avant d’être envoyé en Palestine en 1945.

Le récit se construit autour de ces deux personnages et narre à la fois le destin de Len, témoin de la création de l’Etat d’Israël et du début des hostilités entre palestiniens et juifs, et celui d’Erin, jeune fille naïve et ignorante, projetée dans le conflit. A partir du récit de son grand-père Erin va partir à la découverte de ce pays dont elle ignorait tout et dont elle va découvrir la violence et la complexité. 


Se basant sur des témoignages de soldats britanniques et après un long travail d’enquête, Peter Kominsky, réalisateur de téléfilms très connu en Grande-Bretagne, tente d’expliquer un des conflits les plus complexe au monde, au risque de la simplification ou du parti pris. En 4 épisodes d’environ 1h30, le spectateur est plongé dans ce monde à part, fait le tour d’Israël, découvre des villages palestiniens, des villas israéliennes, des familles déchirées, des soldats britanniques puis israéliens et suis le parcours d’Erin qui passe de l’indifférence à l’indignation.

 

Ce conflit on en parle, on en reparle, on en rereparle, mais  j’ai du me rendre à l’évidence en voyant ce film : nous ne savons finalement pas grand-chose ou, pour être plus juste, nous ne comprenons pas grand-chose… The Promise a l’avantage d’adopter un point de vue britannique, ce qui évite, du moins dans les 3 premiers épisodes, la prise de position pro-palestinienne ou pro-israélienne. Très critique envers la responsabilité britannique et n’épargnant pas la politique de colonisation du gouvernement israélien, Kominsky montre la violence des deux côtés (ou plutôt des trois côtés). Les personnages sont attachants, quelque soit leur nationalité, les acteurs sont bons, la réalisation est digne d’un bon téléfilm et le scénario nous épargne un discours moralisateur et des dialogues illustratifs.

 

Alors certes, The Promise n’est pas un documentaire, mais une fiction à la fois divertissante (l’amour, l’amitié, la trahison, bref les grands sentiments ne sont pas délaissés) et instructive et m’a donné envie de m’y intéresser bien plus, à la fois pour vérifier ce qui est montré dans le film mais aussi pour en apprendre encore plus et peut-être un jour comprendre ce conflit qui parait sans fin…

A.

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 18:42

 

Les films à budget correct sur la country ne sont pas monnaie courante.

Il s’agit pourtant d’une composante essentielle de la culture américaine. Evidemment, pas celle de Paris Hilton ou des dealeurs de Miami, celle des vrais américains: ceux qui pensent que l’Espagne est germanophone et située entre l’Inde et la France. Tout ça pour dire que c’était le genre de film qui me semblait intéressant malgré le fait que cette musique me révulse généralement.

 

Le synopsis est des plus simple: une vedette de country en désintox (Gwyneth Paltrow) rencontre un chanteur-compositeur qui se contente des bars du coin. Il l’accompagnera dans sa tournée organisée par son mari et agent, et ce, en compagnie d’une autre chanteuse qui débute.

 

La réalisatrice Shana Feste souhaitait montrer à quel point une relation amoureuse est menacée lorsqu’elle est exposée à la célébrité. Effectivement, on voit bien que les envies d’histoire sentimentale, de célébrité et de musique se combattent et s’allient. Seulement, c’est par ce que l’alcool, le sexe et les sentiments mielleux viennent se rajouter. On est donc face à un vulgaire drame romantique sur fond country.

 

Les acteurs ont interprétés eux-mêmes toutes leurs chansons. Ainsi, Randal Poster, chargé de superviser toute la musique du film, déclare: « les gens vont être très impressionnés par la qualité des chansons du film ». Ca n’est certainement pas mon cas, mais il faut admettre que la nullité des chansons ne laisse aucun doute sur le fait que ce sont réellement les acteurs qui interprètent les morceaux.

 

Pour l’histoire, sachez que le seul personnage principal qui ne chante pas n’est autre que Tim McGraw, un véritable chanteur country à succès.

 

Malgré la bonne prestation de Gwyneth Paltrow, dont le personnage est censé être inspiré de Brittney Spears, le film tombe dans les purs clichés qui ruinent tout effort de l’actrice. Comme toute alcoolique, elle reporte la faute sur les autres, au point d’être infidèle et de mettre en péril sa carrière. Evidemment, les 2 personnages masculins principaux beaux gosses ne lui en veulent pas. Pourquoi? Non par ce qu’elle a un corps de rêve, mais par ce qu’elle a une superbe personnalité!

 

La réalisatrice se permet même de tirer la corde sensible en faisant intervenir un enfant atteint de leucémie. Mais excepté ce passage où on pourrait presque avoir un petit début de larmichette, même le dénouement vous laissera indifférent.

 

Le plus triste est de penser à toutes les baleines sacrifiées sur le temple du maquillage pour vieilles qui assument leur âge du moment qu'on leur dit qu'elles font plus jeunes.

 

Mon avis pourrait paraître biaisé par mon manque d’amour envers le cinéma américain et la musique country. Cependant, sachez que les critiques de cinémas ont unanimement descendus ce film.

On n’en retiendra qu’une chose, Gwyneth Paltrow, qui en plus fut obligé de prendre du poids et arrêter le sport pour faire ce film, est incroyablement canon.

 


 
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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 18:39

 


Film de zombies sorti en 2002 et réalisé par Danny Boyle, ce dernier semble avoir un grand talent pour foutre les boules. Non content de mettre des zombies pouvant transmettre leurs saloperies juste par un malheureux échange de sang (liquide facilement transférable d’une personne à l’autre, avouons-le, dans un film de zombies), il se sent obligé de leurs permettre de courir à toute allure.

 

Soyons francs, quand on voit un film de ce genre, en tout cas c’est mon cas, on se demande qu’Est-ce qu’on ferait à la place des gentils. Bien, quand des zombies courent plus vite qu’Usan Bolt et se propagent comme Facebook, moi, je ne sais plus trop quoi faire (j’y ai longuement réfléchi depuis, alors en cas d’invasion essayez de me trouver y’a pas de problème). On pourrait avancer que si tu parviens à te cacher le temps que les méchants meurent de faim, t’es tranquille, mais c’est tout aussi probable que tu meurs de faim pendant ce temps puisque les agriculteurs ne travaillent plus (évidemment puisqu’ils ne touchent plus de subventions de la PAC pendant les invasions de zombies…)

 

Et, non content de te démontrer pertinemment que t’a pas une chance de survivre, Danny Boyle te dit aussi que les supposés gentils militaires ont une capacité à ne pas violer tout ce qui bouge en situation de crise, dans le genre une fin du monde, qui ne dépasse pas un mois. Le film s’appelant 28 jours plus tard, vous comprendrez aisément que les zombies ne sont mêmes pas les plus méchants de l’histoire. Et alors les zombies militaires…

 

Contrairement aux aliens, les zombies respectent l'architecture. Alors quitte à mourir...

 

Mais pourquoi tout ce baratin? Je ne compte pas faire une critique de ce film mais de la bande originale. Or, vous avez pu le constater, c’est un film plus ou moins d’horreur. Et à film flippant musique flippante. On pourrait aussi ajouter: à musique flippante bande originale chiante. Composée par Jonh Murphy, à qui l’on doit par exemple la musique de Snatch ou plus récemment de Kick-Ass, il en fait ici une parfaite pour le film, mais dont l’écoute en album est d’un intérêt peu certain, tant les moments de silence ou quasi-silence sont nombreux. Sur 21 titres, on en trouvera tout de même 5 ou 6 à garder, mais de là à vous conseiller d’acheter ce Cd…

 

Parmi les bons sons, on trouve «AM 180 » qui n’est pas composé par John Murphy mais est l’œuvre de Grandaddy, et semblerait presque avoir été composée uniquement à l‘aide d‘une Game Boy. Jouissif .

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 18:27

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51bTeBbjmML._SL500_AA300_.jpgVoir la bande annonce

 

Voilà le genre de film qui passe inaperçu à sa sortie auprès de ce qu'on appellera avec prétention "grand public", qu’on regarde par le plus grand hasard, et qui nous fait dire que l’art est rarement reconnu à sa juste valeur.
Film allemand du réalisateur Michael Schorr, l’histoire est centrée autour du bien-nommé Schultze (Horst Krauze). Après avoir effectué son temps de bons et loyaux services à la mine, l’heure de la retraite sonne.
C’est ce thème qui retient notre attention pendant la 1ère moitié du film. Pas de larmes, de problèmes d’argent ou de péripéties quelconques . Non, ici, on évoque juste la vie, l’ennui. Peu de paroles, peu de musique, le spectateur est confronté à la dure réalité. Oui, dans la vie, il ne se passe souvent rien, et c’est bien la pire des choses.
Une scène a particulièrement retenu mon attention: l’un des 2 compères nouveaux-retraités de Schultze dit qu’ils se sont bien fait entuber avoir par les dirigeants, et suggère une révolution. Cette idée, évoquée autour d’un verre, un peu sur le même ton que si il lui proposait une clope, ne donnera pas suite. Par ce qu’une révolution, c’est pas facile, par ce que c’est fatiguant, par ce qu’on se conforte dans son quotidien, aussi ennuyeux soit-il. Si le film est si criant de vérité, c’est en grande partie dû au fait que seul Horst est un acteur professionnel, le reste des rôles étant partagé entre comédiens de troupes locales et des habitants du coin, qui furent réellement touchés par la fermeture des mines.
Bon, mais si ce film fait l’objet d’une chronique ici, c’est quand même qu’on y parle de musique. Et grâce à cette musique, la révolution aura lieu, mais une révolution individuelle.
En effet, notre gros Schultze est un joueur d’accordéon dont l’horizon musical se limite à la Polka. Vient un jour où sa radio capte par hasard sur une chaîne de blues. Tout d’abord presque apeuré, il en devient intrigué. A force d’écouter, il en joue. On notera d’ailleurs une séquence très amusante où il se rend chez son médecin pour savoir si jouer autre chose que de la polka n’est pas le signe d’une maladie. On est touché, et on s’attache tant à ce drôle de bonhomme qu’à son entourage.
http://image.toutlecine.com/photos/s/c/h/schultze-get-the-blues-2003-10-g.jpg
Un homme, un vrai. 
Finalement, Schultze part découvrir le blues à sa source, aux Etats-Unis. Le film devient alors parfois pénible. L’incompréhension linguistique est tout d’abord amusante mais devient rapidement pesante. Cependant, cette incompréhension est aussi à l’origine de belles rencontres. Michael Scorr filme avec amour les acteurs, les regards, les danses. Un amour qu’on en vient à partager.
Ce film est une bonne leçon de cinéma, qui devrait faire réfléchir les hollywoodiens sur le fait que l’abus de musiques fortes, de dialogues inutiles, d’effets spéciaux et d’acteurs surpayés (mais fervents combattants du méchant patronat!), n’est pas nécessaire.
Mais avant tout c’est une leçon de vie, dont j’ai déjà tiré une première conclusion précédemment. J’ajouterai que Schultze, fraichement retraité et donc plus très jeune, est encore capable de remettre entièrement en question la suprématie de la seule musique qu’il connaissait, que son père lui avait transmis, et par ce biais remettre en question sa vie, ses certitudes. Une chose que, de 7 à 77 ans, peu gens ne parviennent à faire. C’est difficile, mais le film nous montre bien à quel point il en ressort plus grand, et, surement pour la 1ère fois, heureux.
Pour remettre son monde en question, voilà un bon conseil, commencez déjà par écouter la musique dont vous n’avez jamais soupçonné l’existence: du Yemen, d’Israël, de Slovaquie, de Colombie… le choix de région ne manque pas, et encore moins celui de genre musical au sein de ces régions. La musique est un bon, si ce n’est le meilleur, moyen d’aborder une culture. Et s’intéresser aux autres cultures est surement la meilleure chose à faire pour vous aborder la vie sous d’autres angles, avec de nouvelles perspectives, et briser le carcan que la société vous a crée. Suivez la voie de Schultze : révolution !
En bonus, Michael Schorr et Schultze vous offre quelques recettes de cuisine:
http://www.schultzegetstheblues.de/en/shrimps.html

 

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