Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 19:37

http://www.afrisson.com/local/cache-vignettes/L200xH200/arton8957-16022.jpg

 

Le leader du groupe, Rakoto Frah, meurt un an après la sortie de l’album. Et de ce que j’ai trouvé sur internet, ce qu’il aimait, c’était l’amitié et la musique, et ce qu’il n’aimait pas, c’était l’alcool. Tu parles d’une personnalité. 

 

Médisance mise à part, les informations n’abondent pas sur le groupe malgache. On notera toutefois qu’il a une bonne visibilité à l’étranger et notamment en France pour ceux qui aiment la « world music ». De plus, le groupe décrit comme polyphonique a la particularité que chaque musicien est aussi chanteur (ils sont 5 à présent si j’ai bien compris). A ces caractéristiques près, il faut bien avouer que le groupe n’a qu’un intérêt que très relatif.

 

http://i.ytimg.com/vi/UQ1tfWs5WIQ/0.jpg

 

 

En effet, on passe d’un titre à l’autre sans trop s’en apercevoir, s’en trop en avoir quelque chose à faire. On ne tient pas à entendre plus, mais ca n’est pas pour autant qu’on souhaite que le Cd s’arrête. Non, on attend juste, écoutant d’une oreille distraite. La langue est très agréable, c’est un fait notable. Et on n’oserait pas critiquer les très belles voix des chanteurs. C’est plutôt du côté de la musique que le bas blesse. Car la gratouille permanent est non seulement répétitive mais assez dénaturée, c’est-à-dire que l’influence malgache, ou tout du moins africaine (mais l'on sait que la culture malgache puise autant ses origines dans le quasi-continent indien qu'en Afrique), est à peine audible à mon sens.

 

Un disque qui fera une bonne musique de fond, sans plus.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 19:00

http://images.artistdirect.com/Images/Sources/AMGCOVERS/music/cover200/drf700/f791/f79181jdswo.jpg

 

 

Saviez-vous que les urnes utilisées pour les élections présidentielles de 2011 en République Démocratique du Congo ont été fabriqué en Chine. On dira ce qu’on veut de la mondialisation, mais le moins qu’on puisse dire est que ce phénomène nous réserve bien des surprises.

 

Werra Son est un congolais relativement connut tant dans son pays qu’à l’international, et notamment en France. D’une part en tant qu’artiste, d’autre part en tant que personne engagée dans divers associations humanitaires.

 

http://direct.cd/wp-content/uploads/2011/08/werrason-1.jpg?9d7bd4

 

Des chanteurs, des chanteuses, des guitares, des basses, des percussions et d’autres instruments divers, tout cela distillé sur 17 titres, on demandait à voir. On en aura retenu un bon titre, « Blandine », le reste oscillant entre le moyen-bon et le franchement mauvais. Bien sûr, une appréciation de cet album est tout à fait subjective car il n’aborde qu’un seul et unique style de musique: le ndombolo.

 

L’instrumentation est somme toute assez basique sur l’ensemble des morceaux. Le rythme n’est pas particulièrement entrainant, mais ce n’est pas pour autant que l’album s’oriente vers l’émotif lent et profond. Non, il s’agit juste d’une musique simple et ennuyeuse, que vous prendriez plaisir à entendre au bord de l’eau pendant 10 minutes, avant de tenter de vous y noyer.

 

1/10

Partager cet article
Repost0
1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 14:29
http://www.stockhammer.eu/hifi/images2/EneidaMarta_LopeKai.jpg

 

J’ai lu sur internet que l’artiste chante dans plus de 10 langues différentes, dont le portugais, ce qui pose déjà les choses. En effet, dès qu’il y a beaucoup de langues, on s’attend toujours à une succession de titres plus géniaux les uns que les autres.

 

Or, autant on ne peut pas réellement déceler de mauvais titres, autant on ne peut pas non plus applaudir des deux mains cet album.

 

http://www.womex.com/virtual/image/artist/eneida_marta_middle_19011.jpg

 

 

Certes cette musique traditionnelle qui oscille parfois aux abords du jazz ne laissent pas de marbre et constituent une bonne introduction à la musique de cette région environnante de la Guinée-Bissau. Mais il manque le quelque chose qui accroche l’auditeur et lui fait dire qu’il a bien envie de regarder les deux précédents albums de la belle artiste.

 

3/10

Partager cet article
Repost0
3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 12:01

http://www.music-story.com/img/album_B_400/bonga-kaxexe.jpg

 

José, cf Bonga Kuenda, est un chanteur angolais né en 1942. Commençant sa carrière en 1972, il a à son actif près d’une trentaine d’albums, Kaxexe étant l’avant-dernier. Or, lorsque sa carrière débute, l’Angola est encore une colonie portugaise au même titre que le Cap-Vert. Ainsi, on comprend mieux pourquoi Césaria Evoria a pu lui emprunter la chanson Sodade (qui permit d’ailleurs à la Cap-Verdienne d’établir sa notoriété, contrairement à Bonga).
 
Une interview édifiante vous apprendra quelques informations intéressantes sur l’artiste. Sa réflexion est pertinente et attaque tant le colonialisme que la passivité dont a pu faire preuve la population lorsque la dictature africaine s’est substituée à celle européenne. Cependant, on remarque une tendance chez le chanteur à se croire largement au-dessus du reste du monde, se dédouanant de toute responsabilité dans ce qu’il peut arriver de mal et s’accaparant la gloire des succès politiques.
http://2.bp.blogspot.com/-y3WX83fSoLU/TssPvRMG0EI/AAAAAAAACH8/qOVmkq-1P64/s1600/11.6._Bonga_nocredits.jpg

 

 

 

 

Comme beaucoup de musiciens défendant avec vigueur la particularité culturelle de leurs pays, José ne vit plus chez lui depuis déjà longtemps. Il est vrai qu’on a du mal à douter pour autant de l’amour qu’il porte à l’Angola. Bien que le Portugais me soit une langue totalement inconnue, je peux affirmer que le timbre de la voix suffit seule à vous convaincre de l’intensité des sentiments du chanteur. La chanson « Poeira » l’illustre à merveille.

 

On regrettera une certaine répétitivité dans la musique qui, mauvaise langue que je suis, me fais dire qu’il n’est pas si difficile de sortir un ou deux albums par an si il ne s’agit que de 3 ou 4 titres déclinés sous différentes formes très similaires.

 

Si l’on semble souvent penser que l’écrasante notoriété de Césaria Evoria a évincé toute concurrence chez les artistes africains lusophones qui auraient pu être des légendes en Europe, Bonga Kuenda en tête, c’est peut-être tout simplement parce qu’ils n’étaient pas au niveau.

 

4,5/10

Partager cet article
Repost0
2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 12:00

http://mondomagazine.net/wp-content/uploads/2008/09/340ml1.jpg

 

En écoutant « Sorry for the Delay» , difficile de deviner que son auteur ne vient pas de notre côté de l’équateur. En fait, il s’agit du 2ème album du groupe composé de 4 mozambicains.

Pourquoi ce nom de scène? Par ce qu’ils vivent en Afrique du Sud -d’ailleurs avant même la formation de leur groupe puisqu‘ils partaient là-bas faire des études- et qu’il s’agit de la quantité contenue dans une cannette de bière dans ce pays.

Comment ca faire leurs études, et c‘est quoi cette histoire de bière? Je croyais qu‘en Afrique tout le monde élevait des chèvres et buvait du lait en attendant de mourir de la faim ou du sida, la télévision nous aurait-elle mentie?

Pourquoi « Sorry for the Delay »? Le groupe s’est fait voler la voiture contenant leur matériel et le studio a été cambriolé plusieurs fois. Bah oui, Johannesburg reste Johannesburg.

 

http://www.mahala.co.za/wp-content/uploads/2009/05/340ml-001-copy1.jpg
                                            Ca c'est de la mondialisation !

Si l’album ne parvient qu’en 2010 à traverser nos frontières, il a déjà fait du bruit au sud du Sahara. Avec 6 nominations aux African-Music Award 2009, le groupe plane sur le succès. Seulement, c’est, à mon sens, extrêmement immérité. Et leur récompense est surement plus dûe à leur visibilité en Europe qu’à leur véritable talent.

Car oui, un tel groupe venant du Mozambique, des imbéciles dans mon genre vont écouter rien que pour prouver leur ouverture culturelle et affirmer leur indépendance d’esprit. Pas besoin de vous faire un long discours, c’est en gros de la pop anglaise avec tout ce qu’il y a de plus basique. Sauf que si cet album avait été l’œuvre d’un britannique, on aurait plus ou moins dit que c’est de la merde, et basta. Alors, comme je traite tout le monde également: je vous le dis, c’est de la merde. Basta: aucune originalité mais beaucoup de médiocrité.


 

 

Partager cet article
Repost0

Archives