Il s’agit là du premier album du dominicain, un pays sur lequel on pourrait dire beaucoup de choses grâce à ce merveilleux site qu’est Arte replay. Tout ca pour vous conseiller d’aller vous cultiver au lieux de mater en boucle le petit journal, car la république dominicaine semble être un pays riche en enseignements.
On apprend sur le site officiel de l’artiste que, contrairement aux émigrés dominicains basés aux Etats-Unis, les dominicains du pays, quand ils jouent du merengue, utilisent encore l’accordéon. Et ca mon ami, de l’accordéon utilisé pour autre chose que la musique française ou balkanique, crois moi ça surprend. Et en bien.
Oui, en bien. En effet, si chaque petit article que je livre sur ces artistes exclus de la médiatisation me demande toujours beaucoup de réflexion, car il faut savoir doser de telle manière à ce que le lecteur soit tenté, ou non, d’écouter l’album en intégralité ou au moins certaines chansons. Cependant, ce n’est que rarement le genre de musiques auxquelles les internautes sont habitués, alors j’imagine bien qu’ils zappent plutôt que de se risquer à explorer de nouveaux horizons.
Et bien, cette fois, je ferai aussi long qu’il me plait et sans douter de moi, car la 1ère note de la quasitotalité des chansons de cet artiste devrait vous donner la curiosité nécessaire pour acheter tous ses albums, certainement danser aussi, et pourquoi pas vous commander un accordéon (moi-même j’y ai songé après plusieurs écoutes, mais je suis déjà assez mauvais comme ça dans les instruments que je pratique).
Commençons par un petit résumé de sa vie, d’après son site officiel car je n’ai aucune autre information pour vérifier, alors on les croira. Joaquin commence à jouer dans les rues à 9 ans, dans des hôtels de luxe à 12 ans, puis chez le président. Voilà un petit gars qui s’est bien débrouillé, et s’est exilé au Canada après.
Son groupe, formé de 5 musiciens, est avant tout une source de joie sans commune mesure. Peu importe que vous ne compreniez pas la langue ou ne soyez pas fan du merengue, rien ne vous permet de ne pas adorer Joaquin et ses acolytes. Particulièrement, on appréciera les phases ou le tempo devient infernal, et que nos imaginations tentent tant bien que mal de s’imaginer comment leurs doigts peuvent se suivre cette cadence.
Vous l’aurez compris, un bien album, un peu ternis par quelques chansons en dessous du niveau acceptable.
8/10