6 septembre 2013
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Le lien vers l'album en bas de la page.
Parlez d’un groupe israélien, c’est s’exposer aux polémiques. Et blabla moi je suis pour, et blablabla moi je suis contre. Et blablabla j’en ai rien à foutre car moi j’aime parler de musique et que les blaireaux en France qui aiment bien faire de longs discours sur le conflit israélo-palestinien ont, dans les deux camps, à la fois des notions d‘histoires plus que rudimentaires et un sens du dialogue proche du néant.
9 titres et 75 minutes de musique, vous avez bien deviné qu’on est dans la musique électro. Second album du groupe à la croisée du psyché et du classique, certains disent qu’il s’agit de leur meilleur, d’autres qu’il s’agit juste d’un très bon album. Cassons le suspens, je ne sais si c’est le meilleur, mais c’est un très bon album à n’en point douter.
Je ne pense pas que l’on puisse distinguer de titres particulièrement emblématique de la puissance du duo. A part peut-être « The Missed Symphony », qui clôture bien évidemment le Classical Mushroom.
Chacun diffère des autres tout en gardant un esprit très cohérent sur l’ensemble de l’écoute. Les transitions, qu’elles soient travaillées ou un peu abruptes, ne choquent jamais au point de penser que le hasard aurait pu avoir une grande place dans la mise au point de la tracKlist.
L ’album ne fera pas lever les foules des sceptiques de l’électro. Et peut-être que certains fans de ce genre ne trouveront pas cela assez inaccessible et prétentieux pour mériter d’être écouter sous exta. Il n’empêche que les esprits curieux y trouveront leur bonheur.
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21 avril 2013
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On a voulu croire que les Britaniques ne maitrisaient plus l’intégralité de la production mondiale. On a voulu croire qu’après les Beatles, le déluge. Que la mondialisation avait enlevé à la Reine d’Angleterre le privilège d’avoir sur ses terres les meilleurs. On y a cru. Puis Rusko est venu.
Premier album solo du prodige de 25 ans, le jeune Christopher met, dès le premier titre, les idées en place. Woo Boost vous ouvre les portes du paradis, ou de l’enfer, c’est selon. Le clip envoie du lourd, mais la musique elle-même suffit normalement à vous envoyer en orbite.
Pas de répétitivité au sein des titres ou entre les titres. Un vrai esprit. Une réelle cohésion. Pas de tentation de passer au prochain titre. Jamais. Une bouffé d’air frais, ou plutôt une bouffé d’air venue d’un garage enfumé à la weed et au bonheur de vivre.
Pas besoin d’un beat particulièrement puissant. Pas besoin d’un feat avec n’importe quel rappeur connu. Pas besoin de faire trémousser des femmes dévêtues. Une platine et le tour est joué. Les connards de Djs du monde entier, et de France avant tout, qui souillent depuis trop longtemps le mot Dj, vont devoir rendre les armes. Non messieurs dames vous n’êtes rien, seulement la vermine bourgeoise à qui l’ont a donné l’occasion de croire que la musique ne demandait pas du travail mais seulement du réseau et de l’argent.
Le peuple reprend les choses en main. Le travail paie. Le stakhanoviste du bidouillage prend le pouvoir. Les têtes des usurpateurs doivent tomber.
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11 avril 2013
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Just Jack est, comme tout le monde, londonien. Il est par conséquent un excellent musicien à la naissance, mais commence à n’en faire profiter le monde qu’à 27 ans.
Si son premier album n’a pas déchainé les foules, son deuxième, Overtones, ne laissera pas le monde indifférent. Sur 12 titres, on peut légitimement penser que vous en connaissiez au moins le quart même sans avoir entendu parler de l’artiste.
La comparaison avec The Streets est évidente et pourtant pas tout à fait juste. Elle serait juste dans le sens où beaucoup moins aberrante que les comparaisons foireuses que peuvent faire les vrais « journalistes », mais peu juste car leurs styles diffèrent. Jack est un mec sympa, au rap peu agressif et plus doué pour pousser la chansonnette, même si ça n’est pas un répertoire où il excelle avouons-le.
Just Jack nous apporte une joie de vivre à laquelle on est peu habitué dans ce style musical. La musique est gai, les paroles, pour peu qu’on en comprenne des bribes, n’ont rien de celles d’un révolté la bouche en sang. A tel point que finalement, on peut parfois se faire chier. L’album est extrêmement sympathique, la quasi-totalité des morceaux sont agréables, certains, les plus connus il faut l’admettre, sont carrément géniaux. Mais l’album ne s’écoute pas d’une traite non plus, au risque d’être rebuté.
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20 mars 2013
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11:41
Ah la musique indienne. La musique de Bollywood. Des femmes qui chantent toutes pareille sur de la musique traditionnelle. Quoi de plus répétitif et banal. Peut-être vous dîtes vous cela lorsque l’on vous parle d’un artiste indien. Et dans ce cas, vous êtes surement un con. Ou tout du moins quelqu’un qui porte peu d’intérêt à vérifier si les stéréotypes sont vrais. Les noirs ont le rythme dans la peau, les indiens chantent tout le temps, les arabes font du rap et les chinois des restaurants. Eh bien, sachez-le, tout cela rentre dans une catégorie qu’on peut formuler en un mot: le cliché.
Karsh Kale, conscient, ou non, de ça, décide de nous envoyer du pâté sauce électro sous haute influence de son pays d’origine. D’origine indienne mais née au Royaume-Uni et élevé aux Etats-Unis, petit Karsh a sorti son 1er album à 27ans en 2001. Celui-ci est son quatrième. Deux ont suivis, mais l’artiste semble être à présent beaucoup plus intéressé par la musique de film. Les mauvaises langues diront que l’aspect financier n’y est pas étranger, mais on s’en moque.
L’album Broken English surprend vraiment par la mixité des genres qu’il propose. Tour à tour musique traditionnelle, musique d’ambiance dans la pure ligné du buddha bar (mais sans l’arnaque liée au hype du truc), et musique plus véritable électro. Bref, on ne s’ennuie pas.
Le deuxième point fort de l’album est qu’il n’y a pas de répétition. Globalement, on transite d’un morceau à l’autre avec douceur, mais en ayant bien conscience qu’il s’agit d’un autre morceau, ce qui est appréciable. Pour autant, si vous appréciez un peu le genre, je vous redirigerai vers Bally Sagoo, meilleur à mon sens même si les styles ne sont pas tout à fait les même. Mais si vous appréciez beaucoup le genre et êtes toujours en quêtes de bons morceaux, Broken English en a un petit lot à découvrir.
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10 janvier 2013
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21:51
4 ans entre 15 Again et Au Rêve, ca laissait aux artistes le temps de faire un boulot approfondit. Cet album sera surement leur plus grand succès, mais leur réputation déjà faite leur permet d’avoir des collaborations avec des grands noms de l’électro et du rock français. Seulement, les grands noms, c’est pas forcément des grands artistes, sans compter que tous ne se donnent pas particulièrement de mal lorsqu’ils sont invités sur les albums d’autrui. Bref, mal joué de la part de Cassius sur ce coup.
Apparemment, le duo se serait donné en sus comme contrainte de ne pas rester plus de 8h sur un morceau. Ce qui veut dire que pour ceux qui font les 40h hebdomadaire, sachez que vous pouvez sortir un album en taffant comme Philippe Zdar et Hubert Blanc-Francard pendant moins de 3 semaines et hop, vous êtes quitte pour 4 ans sans rien foutre. C’est pas beau la vie d’artiste?
Est-ce que tout à jeter pour autant? Non, bien sur que non. On trouvera au moins un excellent titre grâce « This Song », et une flopée de titres plutôt sympa. Entrainants ou juste relaxants. Mais réellement rien de novateur. On ne peut s’empecher d’avoir une impression de déjà-vu/entendu sur quasiment chaque titre, et sans en tirer aucune joie.
Rien d’inaudible sur les 12 titres, mais, la critique mainstream ne s’y est pas trompé, Cassius n’est pas prêt pour se fondre dans la masse de la musique grand public, mais ne semble pas particulièrement motivé à l’idée de faire du son plus travaillé et recherché non plus. Pourtant, les capacités ne manquent pas, et le long titre Jackrock nous le rappel avec plaisir. On déplorera donc plus la mauvaise volonté des artistes que la qualité moyenne de l'ensemble.
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1 novembre 2012
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Vous lisez le titre et vous vous dîtes ca y’est, encore un article pour sur un groupe canadien probablement médiocre, soit du r’n’b anglophone soit un québécois en mal de thunes qui vient arrondir ses fins de mois du côté de chez nous. Bin c’est loupé, voilà un groupe d’électronica écossais. Le duo se fonde en 1987, et il s’agit seulement de leur 3ème véritable album. Mais, vous vous en doutez, ils ont quelques EP et autres productions à leur actif.
De ce que j’ai pu lire de-ci de-là, « The Campfire Headphase » n’est pas à la haute de ses prédécesseurs. J’en suis un peu interloqué, car étant loin de l’aficionados de « l’électro ambiance », je dois bien avouer être conquis par ce disque, tout du moins autant que je pense pouvoir l’être par ce type de musique. Certes, ça se répète et ca traine parfois en longueur, mais n’est pas ce pas le propre de genre musical?
Simple mais classe
On trouvera donc ici quelques petites perles que la musique n’amène que rarement, et d’autant plus en provenance de l’Ecosse. On trouvera aussi du moins bien, du titre un peu trop long, du titre un peu trop court qu’on croirait qu’il s’agissait juste d’un pari de le mettre sur disque, mais on ne trouvera jamais rien de laborieux ou frisant le foutage de gueule. Et, pour un groupe qui est présenté comme ambiance, c’est déjà beaucoup.
7/10
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25 octobre 2012
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15:31
De l’électro-rock pure qualité, un nom intriguant et deux fondateurs auparavant psychologues. Perdu, Rinocérose n’est pas d’origine allemande mais est bel et bien français.
Avec basses guitares percussions et claviers, le groupe vous emmène dans un monde différent, fait uniquement de joie grâce à des sons relativement simples mais jamais lassant.
Comme les Ting Tings, mais en réel rock style
Les voix sont plus ou moins séduisantes, la musique plus ou moins travaillée. Mais l’ensemble est là, bien présent, solide, et fixement accroché dans votre caboche pour un bon bout de temps.
Cet album est leur 3ème et malheureusement le seul que je connaisse.
Mais je vois mal leurs autres productions pouvoir décevoir.
7,5/10
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30 juillet 2012
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1er album d’un groupe que vous n’êtes surement pas sans connaître, ces français se sont formés en 2004 pour nous livrer ce Wallace en 2009, qu’on verra comme étant un ovni sur la scène française. Car le mélange électro rap et rock, on n’en voit pas beaucoup sur nos terres, ou alors pour des résultats plutôt décevants.
Pas de risques ici, on est dans un style spécial mais dans une démarche qui reste tout de même commercial, donc ne s’éloignant des sentiers battus que sur quelques pistes placés en fin d’album.
Wallace étant en anglais, on déplorera le manque d’originalité de l’album par rapport à ses compères du monde anglo-saxon. Par contre, aucun collègue n’a leur niveau ici, ce qui en fait un groupe sympathique, car toujours présents à des moyens-petits festivals.
Vous l’avez compris, rien de foufou sur cet album, mais par chauvinisme, on peut être fier de ces nouveaux naïfs.
Ayant vu le groupe lors du Fnac Live 2012, il faut dire qu'il sont assez perchés.
8/10
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16 juin 2012
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On va tout de suite mettre les choses au point niveau collaboration:
Iggy Pop sur « No Fun ». Ok, vous avez compris le niveau?
Après leurs 2 premiers albums, les fans de la première heure ont critiqué l’évolution du groupe, et cette critique a atteint son apothéose avec Punkara. Mais moi qui n’aimait pas particulièrement ADF, mon avis a radicalement changé, tout comme leur son. Ils ont tout de même gardé leurs influences originels, d’où le titre, mix de Punk et Bunghara. Alors que le groupe me paraissait être destiné uniquement au live, ils démontrent qu’ils peuvent également soumettre un studio à leurs immenses talents.
On est embarqué dans l’univers des rebelles du début à la fin malgré 2 titres en dessous du niveau général. Ca balance de la guitare et de la basse électrique de tous les côtés, auxquelles on ajoute des raps bien sentis et des Dj qui font preuve d’une bonne dose de créativité. Ca pourrait être une cacophonie sans nom, mais c’est totalement maitrisé et excitant au plus haut point.
Franchement, si c’est ça la musique des altermondialistes, on s’engage dans le mouvement de suite.
8/10
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11 juin 2012
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11:49
1er album solo du Dj allemand Marek Hemmann, In Between laisse croire que l’artiste a de beaux jours devant lui. Certains le connaissent pour ses duos, moi pas, mais il est certain que cet album m’a donné envie d’en savoir plus sur lui.
Nouveaux arrivants et experts du monde de l’électro tomberont probablement d’accord sur la qualité de l’album, tant sa musique est à la fois pointue mais accessible dans l’ensemble, avec comme exemple « Inessa ».
Encore un musicien rebelle
Au final, l’influence jazzy permet à l’album de glisser lentement le long de votre corps le temps qu’il s’imprègne complètement de l’atmosphère du Cd. (« Gemini »)
On pourra reprocher l’excessive répétitivité de certains morceaux. Si cette caractéristique qui n’est pas forcément un défaut est évidemment récurrente dans l’électro, elle est parfois ici exacerbée à un tel point que ca en devient exaspérant.
Heureusement, des titres tel que « Tagoma » nous montrent toute la subtilité et la poésie dont est capable la musique électro. Et rien que pour ca, monsieur Hemman mérite un grand respect.
8,5/10
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