De la musique mongol, faut le voir pour le croire. Puis faut quand même bien farfouiller dans des tas de piles de Cds avant de trouver. Mais quand vous avez trouvé, vous avez une certaine appréhension, par ce que le choc des cultures, ca peut paraitre stupide, mais ca existe bel et bien. Notamment en musique. Tout ce que j’ai pu trouver comme information est que le label est néerlandais. On saluera donc nos camarades du Nord qui sont toujours d’un esprit plein de curiosité. Pas toujours mais disons plus qu’ailleurs.
Critiquer cet album n’aurait aucun sens. Tout d’abord par ce qu’il comporte 33 pistes et ressemble donc plus à une démonstration qu’autre chose. D’autre part, beaucoup de ces pistes font moins d’une minute, sont des sifflotements, des paroles, des silences…
On note la présence récurrente d’un instrument qui semble être un didgeridoo. Mais le didgeridoo étant un instrument pas du tout mongol, il s’agit peut-être d’un instrument semblable, ou même d’une utilisation extrêmement étrange des cordes vocales, qui sait? Rien n’est vraiment sur. Il m’est déjà arrivé d’être confronté à des albums d’Asie Centrale où l’utilisation d’un trombone comme seul instrument paraissait tout à fait normal.
En somme, n’écoutez pas l’album d’une traite, vous finiriez essoufflés. Ecoutez le tout, et si cela vous déplait, sélectionnez malgré tout les titres qui vous paraissent les plus agréables. A force d’habituer voter cerveau aux titres qui vous sont le plus accessible, vous pourriez bien devenir accro à quelques morceaux. Mais se dire totalement fan de Jargalant Altai par ce que vous pensez que ca vous permet pas d’impressionner n’importe qui alors vous êtes vraiment une buse.