Si le groupe Aïwa a été crée en France, ses membres fondateurs sont irakiens, et la musique en est largement influencé. De plus, le fait qu’il est ai été distribué dans nombre de pays arabes nous incite à le classer comme un groupe irakien.

Sur cet album on trouve d’un peu de tout en instrument (notamment d’une flute qui apporte beaucoup de personnalité à la musique du groupe) et en style, à tel point qu’il est catalogué trip-hop, électro, dub, ethnic music et autres qualifications en tout genre. Nous, on se contentera de le qualifier d’exceptionnel et d’épatant, et ca n’est pas en écoutant « Birth » que vous pourrez me dire le contraire.

De langue arabe, les morceaux comme « Azeri » vous donneront le vif sentiment que la seule explication pour laquelle le groupe n’est pas plus connue que David Guetta et autres imposteurs est que la date de sortie de l’album coïncidait avec une période où mieux valait ne pas être irakien. Ou alors, plus simplement, la vie est injuste et les meilleurs restent dans l’ombre. Allez, garde le moral et écoutes moi « Groovy ».

On note aussi la présence récurrente d’une voix de femme, d’ailleurs assez masculine, qui n’est pas sans rappeler l’artiste M.I.A, par exemple sur le titre d’ouverture « Yiyi ».

Le seul reproche que l’on pourrait faire à propos de l’album est la présence d’interlude, chose dont je n’ai jamais compris l’intérêt, mais ca reste très marginal. Au final, et après avoir écouté plusieurs fois Aïwa pour être certain, l’album mérite bien un 10/10.