Les autoproclamés intellos lui reprocheront surement un changement un peu soudain de style. Arthur se met partiellement à l’électro, amène de temps à temps sa voix à la frontière entre chanson et rap, et dit clairement ce qu’il pense. Comme dans l’excellente « The Goddess of Love & the Bizness Men », où il est dit qu’ « il faut travailler plus pour gagner plus ». C’est un homme du monde, il connaît même la musique commerciale, et en fait lui-même avec son tube « Dancing with Madonna ».
Un changement qui est le bienvenue, il aurait été difficile de continuer sur la même voie sans commencer à lasser. On applaudira plus que tout « Radio City Light », le genre de chanson qui pourrait même faire gagner la France à l’Eurovision. Enfin, si le gigantesque complot anti-français mené tour à tour par des coalitions néerlando-belgo-autrichienne ou gréco-suédo-chypriote ne s’acharnaient pas contre nous, pauvre pays (ou même pour le tour de France d’ailleurs).
A noter que l'artiste n'est pas vraiment une bête de scène en concert.
6.5/10