Mon premier rapport à Hocus Pocuss a débuté avec cet album. A force qu’on me dise que c’était un groupe génial (les gens qui disent ca n’ont bien sur écouté qu’une ou deux chansons), je me suis dit qu’il fallait bien voir moi-même. J’ai donc commencé par 16 pièces, et en fût si traumatisé que j’ai bien mis un an avant d’accepter d’écouter leurs autres albums.

Car oui, leur dernier album en date est une belle bouse, et le réécouter pour en faire une chronique me coûte beaucoup, croyez-moi.

C’est assez amusant de faire une critique d’un groupe classé hip-hop comme Hocus Pocus, car vous pouvez lire toutes les critiques de personnes qui balancent des belles généralités sur le rap français, du genre c’était mieux avant, c’est que des trucs sur la cité, c’est sombre etc. Ce à quoi je réponds: pauvre connard, mets toi réellement à écouter du rap français au lieu de répéter ce que t’entend, ou, si tu te contentes d’écouter Skyrock pour connaître des groupes de rap, bien ne t’étonnes pas d’avoir l’impression que c’est de la merde.

Classieux

Bref, Hocus Pocus plait à beaucoup de gens, dont trop pensent qu’il s’agit du seul groupe de hip-hop hexagonal potable. En l’occurrence, cet album te permet de voir que non, HP n’est pas toujours potable.

Les Dj scratchent, la musique jazz, des invités narrent des histoires ou nous font profiter de leurs voix soul. Ok, le concept reste le même. Si cela reste plutôt efficace dans le feat avec Oxmo sur « l’Equilibre », on reste globalement sur sa faim chanson après chanson.

HP a toujours été accusé d’être trop lisse dans ces textes. Si cela me paraissait faux grâce à une écriture subtile sur les albums précédents, je dois bien dire ici qu’aucun message ne semble sortir.

Pas de sons particulièrement intéressants, pas de textes un tant sois peu percutant, pas un album à retenir de la discographie du groupe nantais.

2/10