Fabien a mis 29 ans pour sortir son 1er album, et 2 ans pour le 2ème. Alors oui, on s’en doutait, c’est moins réfléchi. A quel point? Enormément.
Ne tombant toujours pas dans les lamentations ni dans le faux rôle de héraut de l’optimisme, on voit que le fond est toujours attirant.
Mais niveau forme, GCM a levé le pied. Preuve en est, le meilleur titre est « à la recherche », Co-écrit par les sLammeurs avec qui il partage le micro.
On pourrait se réjouir d’une musique plus travaillée, mais ce n’est pas ce qui attire chez lui, alors cet effort n’est que peine perdue, et l’auditeur remarquera avant tout le manque d’inspiration de certains textes qui se traduit avant tout par des rimes sans saveurs. Là où la musique ne devait auparavant qu’accompagner et combler les blancs, on en vient à se demander si les textes n’ont cette fois pas été écrits pour la musique. On peut d’ailleurs voir l’énorme instrumentation décrite sur la page wikipédia de l’album, et, le moins qu’on puisse dire, c’est que l’album ne peut être répertorier dans le slam, tant on dirait un orchestre au grand complet.
Si son 1er album avait donné des chansons dont les textes sont étudiés au bac de français, on peut douter que ce sera le cas cette fois.
Sur ce disque de 16 titres, il y a des titres vraiment mauvais, d’autres corrects, mais surtout il y a « Underground ». Il se moque ici du star-system sous un angle original: celui des gens qui pensent rester underground juste: « par c’qu’underground c’est dans la tête ».
6/10
