Avant de passer sur les radios du monde entier, Kasabian n’était qu’un groupe de rock indé parmi d’autres, se sentant obligé de sortir un 1er album éponyme. Formé en 1999, le groupe a pris son temps pour sortir un opus. Avec 2 disques de platines et de belles ventes à l’étranger, on peut dire que ça valait le coup d’attendre.
Quand un album comme avec un titre de la trempe de «Club Foot », on est en droit de s’attendre à un pur chef d’œuvre. Ca n’est malheureusement pas le cas, mais le moins qu’on puisse dire, c’est que non, le rock britannique n’est pas mort.
Chant, guitare, basse, batterie et surtout le synthé qui fait toute la différence, Kasabian n’est pas un groupe parmi d’autres. Un chant assez agressif accompagné de chœurs dont les échos font vibrer nos êtres, Kasabian oscille entre psychédélique et rock pur et dur. Un formule bien dosée au vue du plaisir qui ressort de l’écoute de la plupart des titres.
Une question se pose tout de même sur une pratique pas si rare que ça et que je ne comprends pas. Pourquoi placer en fin d’album une chanson décomposée en 2 parties, d’une durée totale de 10 minutes mais avec 3 minutes de silence. Est-ce une facon de vérifier si les critiques ont bien écouter l’album d’un bout à l’autre? En tout cas, à mon sens, ça gâche le plaisir de l’auditeur.
Par ce que cette musique nous poussera toujours vers le dancefloor en secouant bêtement la tête et beuglant comme un anglais de souche en comprenant à peine 4 mots de la chanson, il fallait bien mettre un lien vers « Lost Souls Forever ».
7/10 une note qui récompense avant tout le génie des meilleurs titres de l’album.
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