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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 10:47

Téléfilm britannique réalisé par Peter Kominsky

http://www.critictoo.com/wp-content/uploads/2011/02/the-promise1.jpg

 

En 2005, Erin, jeune londonienne de 18 ans décide de partir en Israël pour soutenir sa meilleure amie Eliza qui doit faire son service militaire. Avant son départ elle découvre le journal intime de son grand père mourant, Len, qui fut soldat dans l’armée britannique dans les années 1940. Elle découvre alors que celui-ci a fait parti des troupes de libération d’un camp de concentration avant d’être envoyé en Palestine en 1945.

Le récit se construit autour de ces deux personnages et narre à la fois le destin de Len, témoin de la création de l’Etat d’Israël et du début des hostilités entre palestiniens et juifs, et celui d’Erin, jeune fille naïve et ignorante, projetée dans le conflit. A partir du récit de son grand-père Erin va partir à la découverte de ce pays dont elle ignorait tout et dont elle va découvrir la violence et la complexité. 


Se basant sur des témoignages de soldats britanniques et après un long travail d’enquête, Peter Kominsky, réalisateur de téléfilms très connu en Grande-Bretagne, tente d’expliquer un des conflits les plus complexe au monde, au risque de la simplification ou du parti pris. En 4 épisodes d’environ 1h30, le spectateur est plongé dans ce monde à part, fait le tour d’Israël, découvre des villages palestiniens, des villas israéliennes, des familles déchirées, des soldats britanniques puis israéliens et suis le parcours d’Erin qui passe de l’indifférence à l’indignation.

 

Ce conflit on en parle, on en reparle, on en rereparle, mais  j’ai du me rendre à l’évidence en voyant ce film : nous ne savons finalement pas grand-chose ou, pour être plus juste, nous ne comprenons pas grand-chose… The Promise a l’avantage d’adopter un point de vue britannique, ce qui évite, du moins dans les 3 premiers épisodes, la prise de position pro-palestinienne ou pro-israélienne. Très critique envers la responsabilité britannique et n’épargnant pas la politique de colonisation du gouvernement israélien, Kominsky montre la violence des deux côtés (ou plutôt des trois côtés). Les personnages sont attachants, quelque soit leur nationalité, les acteurs sont bons, la réalisation est digne d’un bon téléfilm et le scénario nous épargne un discours moralisateur et des dialogues illustratifs.

 

Alors certes, The Promise n’est pas un documentaire, mais une fiction à la fois divertissante (l’amour, l’amitié, la trahison, bref les grands sentiments ne sont pas délaissés) et instructive et m’a donné envie de m’y intéresser bien plus, à la fois pour vérifier ce qui est montré dans le film mais aussi pour en apprendre encore plus et peut-être un jour comprendre ce conflit qui parait sans fin…

A.

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