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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 08:42

http://ecx.images-amazon.com/images/I/6169XSAYF2L.jpg

 

 

 

Les Black Eyed Peas (qu’on appellera BEP), décident de s’encombrer d’une femme superficielle pour être sur de perdre leurs styles. Du coup, ils s’encombrent de la bimbo Fergie, qui a plus d’un atout dans son sac, si on considère son soutien gorge comme un sac…

 

La demoiselle n’est alors que collaboratrice, mais l’énorme succès commercial de l’album incitera les deux parties à ne former plus qu’un seul et même groupe. Oui, eux disent que c’est pour le défi artistique etc.

 

Bon, mais à part les coopérations bling-bling avec Justin Timberlake sur « Where is the love », les singles mythiques comme « Shut up » et les clips qui nous ont marqué tel que « Let’s Get Retarded », qu’Est-ce que The Elephunk?

 

 

 

 

 

 

Tout d’abord une pochette simple mais accueillante, une durée totale de l’album très respectable qui laisse supposer un vrai travail derrière, et une durée moyenne des chansons qui  convient parfaitement à ce style hip-hop alternatif, ni trop long pour ne pas être saoulant ni trop court pour être réellement exploité.

 

 

http://massivnews.com/wp-content/uploads/2011/09/bep.jpg

 

 

 

Mais avant tout, l’album regorge de titres de l’acabit de « The Boogie That B », tellement plus old school que leurs productions auxquelles ils tentent de nous habituer qu’on en viendrait à douter qu’ils en sont les auteurs. Et pourtant, The Black Eyed Peas est encore un véritable groupe de hip-hop et ca se sent.

Ce qui fait aussi d’eux un groupe de rap est qu’ils reprennent un sample de They Might Be Giants pour en fait une énorme chanson, le tout sans citer les inspirations: « Smells Like Funk ».
Au final, on tourne un peu en rond, l’album est sans message, la musique sans âme. Mais comment ne pas aimer? Il faut donner à l’album la chance de vous convaincre en allant jusqu’au bout, même si cela vous oblige à passer par des titres plus que moyens, vous tomberez toujours sur des titres incontournables pour le plus grand bonheur de votre déhanché qui ne demande qu’à s’exercer.
6,5/10

 

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 06:29

http://www.thefunkstore.com/CurrentCDs/Move2006/CD-MiriBenAriHipHopD1.jpg

 

 

En fait, le nom de son album, c’est en référence au fait qu’il s’agit du nom par lequel Wyclef Jean et Jay-Z la désigne, y’en a de l’imagination hein? Sur son site officiel, on voit qu’Hillary Clinton dit d’elle que sa musique est idéale pour se détendre à la maison, le mari Clinton la remercie d’avoir un tel talent, et Madame Obama l’a invitée en personne à la Maison Blanche. Alors, quand de tels compliments viennent de personnalités si différentes, forcément, ça intrigue. Voyons voir ce qu’il en est.


 

Miri Ben-Ari est une israélienne née en 1978 qui commença le violon à 5 ans. Jeune prodige, elle joue pendant son service militaire dans le quartet à cordes de l’armée. Après 2 albums orientés jazz, Miri, qui avait été introduit dans le monde du hip-hop par diverses collaborations, notamment avec Kanye West, se lance dans un projet inouïe: un album hip-hop de 17 titres avec tout un tas de fEaturings, et le tout avec elle au violon. En un mot comme en cent, c’est véritablement génial, et on y retrouve même des samples du génie de la musique classique: Dvorak.

 

 

http://ci.talenthouse.com/ci_194/263b05/Miri706.jpg

Barbie Tel-Aviv

 

 

Bien sûr, c’est un album ultra commercial, mais peut on vraiment lui en vouloir après avoir écouté « New World Symphony » ou le Reggaetone remix de « Jump & Spread Out ». Il faut noter que seuls les morceaux rap valent le coût, les morceaux R&B étant tout simplement très moyens, que l’excellence de Miri Ben-Ari ne parvient à compenser, excepté sur « Miss Melody » avec Akon.

 

Si la maitrîse du violon est une composante majeure de la réussite de l’album, c’est également l’habileté du travail qui a été fait pour que le mélange violon/hip-hop ne semble à aucun moment pas naturel. A la fin du Cd, on en viendrait presque à se demander pourquoi Beethoven et autres n’ont jamais pensé à créer le hip-hop, tant le résultat en est surprenant de fluidité et de qualité.

 

Alors n’hésitez pas, sautez sur ce disque, ou faîtes vous un aperçu avec « We Gonna Win », la plus connue, ou avec «4 Flat Tires », qui exploite au maximum la complicité et la capacité d’échanges entre ces artistes d’univers bien différents.

 

8/10

 

 

 
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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 06:10

http://d.yimg.com/ec/image/v1/release/19266999;encoding=jpg;size=300;fallback=defaultImage

 

A en croire wikipédia, les Black Eyed Peas (BEP) ont commencé en 2003 avec la sortie d’Elephunk (la page française ne semble d‘ailleurs pas vérifiée car on y voit vraiment n’importe quoi). Or ils existent réellement depuis 1995, sortent un 1er album en 1998, et Bridging the Gap est leur second.

 

A l’époque, pas de Fergie, pas de grosse technologie, et pas de public et médias les photographiant à chaque fois qu’ils éternuent. Néanmoins, leur 1er album leur a déjà valu l’approbation du monde hip-hop.

 

Sur 14 titres, la moitié sont d’ailleurs des featurings, réussis dans l’ensemble. William a déjà l’ascendant sur les autres, mais pas de là à s’accaparer le micro tout du long. Tout n’est pas réussi, loin de là, mais les BEP se distinguent car semblent déjà beaucoup plus réfléchis que beaucoup de groupes hip-hop plus expérimentés.

http://media.jukebo.fr/a450/i450.jpg?72

La séance de recrutement

 

 

Si la période pré-Fergie ne les a pas particulièrement poussée vers le devant de la scène, c’est par ce qu’on parle là véritablement hip-hop. Bridging the gap ne vous offrira pas de reprises de Dirty Dancing, de sons ahurissants, de clips avec des robots ni même une chanteuse en tenue moulante. Par contre vous aurez le droit à un vrai rap, pas toujours adroit, mais plein d’énergie, d’inspiration et d’envie. C’est le principal.

 

7/10

 


 

 

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:26

http://pmcdn.priceminister.com/photo/Grand-Corps-Malade-Midi-20-CD-Album-348544430_ML.jpg

Lui, c’est Fabien, un gars de 29 ans qui connait bien Saint-Denis. Un gars normal: il fait des études en Staps. En 1997, une chute idiote: un gars handicapé. Mais cet accident permet de révéler le génie qui était en lui, comme un conte de fée. Non, c’est pas vrai, il bosse dans le marketing pendant un moment et ne découvre véritablement le slam qu’en 2003. Comme quoi la vie dépasse souvent la fiction quand il est question d’emmerdes.


Il sort son 1er album en 2006, et comme vous le savez, acquiert rapidement une grande notoriété. Il est même suffisamment connut pour obtenir la victoire de la musique comme « artiste révélation scène » et « album révélation ». Il est aussi nommé chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2008. Bref, on y reviendra peut-être plus tard, mais Grand Corps Malade semble alors déjà bien rentré dans le système d’autocongratulation et de fausse modestie propre aux artistes.

http://musique.portail.free.fr/clips-videos/nouveautes/09-12-2009/grand-corps-malade-teaser-dvd-a-la-cigale/2917-68s-430x360-Cropped.jpg

 

 

 

 

Comme il l’avoue avec justesse, son album n’est pas du slam, car il s’agit d’un style par définition live et a capella, ce que n’est pas Midi 20. La meilleure illustration en est surement « Chercheur de Phases», joliment instrumentée. Dans l’ensemble, il est vrai que la musique est souvent basique, pour mieux mettre en valeur le texte. Et pour ça, force est de reconnaître que Fabien ne manque pas d’inspiration. De métaphore en simple portrait, l’auditeur se voit dépeindre la vie de Fabien, la vie de Saint-Denis, mais aussi la vie de tous, et sa propre vie. L’avantage, quand on part de rien et qu’on entrevoit le succès en même temps que sa trentième année, est qu’on connaît beaucoup de choses. Ainsi, tout le monde se sent concerné, notamment grâce à un vocabulaire parfois maladroit et un humour sympathique. 

 

 

Mais avant tout, Grand Corps Malade, on dirait que c’est un mec bien. Pas de haine, de fierté ou d’apitoiement sur son propre sort. Il sait qu’il aurait pu avoir plus de chances, mais il sait aussi que ressasser cette idée lui rendra pas la vie meilleure.

 

Sur 16 titres, on trouve de tout. Si vous voulez des bons mots, « Rencontre » est pour vous. Vous désirez sentir la rage de vivre, « J’ai oublié » ne vous décevra pas. Puis on ne pourra pas passer à côté des fameux « Voyages en Train », par ce que faut pas se mentir, c’est beau.


7.5/10

 


 
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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 06:25

http://2.bp.blogspot.com/-JFnVCUf9KzU/TlpP6Yd0tJI/AAAAAAAAAm8/jdL0o82YhNs/s1600/cover.jpeg

 

Le fameux groupe de hip-hop fut fondé à Nantes (en Bretagne malgré les dires des méchants) en 1995. 73 Touches est leur 2ème réel album, mais il compte déjà quelques Ep, Maxi, et une solide réputation de bête de scène. Dès lors, il montre que les studios lui réussissent bien aussi.

 

Du hip-hop d’accord, mais Hocus Pocus apporte aussi à son édifice des éléments de jazz et soul. Tout d’abord, on note une réelle intelligence des textes, portées par des voix originales, agréables et un débit variable du classique au très rapide.


Suspectés par beaucoup d’être trop politiquement correct, les Nantais, ont, au contraire, la sagesse de tailler et détailler la société et la vie à coups de métaphores, et pas de « nique ta mère ». 

http://www.soul-kitchen.fr/wp/wp-content/gallery/2010-07-16-hocuspocus/Hocus-Pocus-01.jpg

 

 

Tant en anglais qu’en français, 73 Touches traduit une maitrise de la composition rare, à mon sens, dans le hip-hop français (tout du moins dans celui médiatisé).


Néanmoins, si on ne trouve aucune mauvaise chansons, certaines sont bien en dessous de ce qu’on peut attendre d’un groupe capable de nous sortir quelque chose comme « Comment on Faisait? ».

 

Le groupe se cherche-t-il ou a-t-il choisi de s’orienter dans l’expérimental? Seul eux le savent, mais la formule -fusion entre instrumentation jazzy de haut calibre, scratch en masse, beats percutants et textes tant incisifs que désabusés- marche plutôt bien.


Album auto produit + bretons - Nantais + originalité + jazz - qualité hétérogène + hip-hop français - potentiel sous-exploité = 6

 


 
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