Gnangnan, vous connaissez ce mot. Désormais, vous serez en droit de le remplacer par Mishka. Si il s’agit là d’un premier album, il est regrettable que ce ne soit pas son dernier, loin de là même!
Evidemment, toute l’aura qui entoure ce mec est surement ce qui lui a permit de survivre dans le monde de la musique et de continuer ses agissements d’une violence auditive rare en toute impunité. Car le bonhomme a été élevé par ses parents et avec ses soeurs sur un bateau, voyageant d’île en île comme un pirate, ou une famille d’idiots un peu plus « couillu » que la moyenne, qui va couter bien cher au contribuable quand elle voudra faire pareil près des côtés somaliennes et se fera prendre en otage par des véritables pirates. De plus, notons que ce gars fait de la planche à voile à haut niveau tout en ayant des dreads, aboutissant ainsi à une coolitude sans équivalent. Qui sait, peut être même que Brice de Nice est sa biographie.
Oh putain le cliché!
Quant à sa musique, elle répond aux clichés avec la même assiduité que Mishka: en fonçant dedans. Car oui, comme la pochette le laisse penser, le chanteur gratouille guitare et autres sans aucun talent ni travail et chante par-dessus, comme le plus banal des touristes français ou espagnols en auberge de jeunesse (car il faut bien admettre que ce sont les 2 pires nations de tocards de touristes dans le monde).
1/10
Voilà un artiste dont on perçoit la musique de facon totalement différente suivant son humeur. Alors que les premières fois je trouvais les titres quelques peu répétitifs mais relativement plaisant, je me suis surpris à détester la musique de Carlos Maza une fois de mauvaise humeur. Il faut dire que s’occuper de ses papiers de retraite quand on fait partie des générations qui vont se la faire sucrer intégralement, ca prépare vraiment mal. Mais d’habitude la musique sud-américaine m’apaise. Or là: rien, si ce n’est une exaspération à l’écoute de certaines sonorités tellement aigus que mes oreilles en sifflent.
Si vous êtes sur ce blog, vous avez certainement déjà lu la biographie de Carlos Maza. Alors, pour ceux dont ça n’est pas le cas, on résumera très vite. L’artiste quitte le Chili de Pinochet, voyage en France et en Espagne pour finalement atterir à Cuba. Depuis, il est devenu tout simplement un artiste de grande renommée, tant en solo qu’accompagnée. Il joue même avec l’orchestre national du Limousin, qui en parlera mieux que moi.
Mon avis n’étant pas celui d’un homme bercé par ce type de musique oscillant entre classique et latino, il me serait difficile de donner une note. A déconseiller pour les non-amateurs du genre comme moi car il vous risquez de le trouver rapidement bien lourd.
50 Cent, c’est un peu le Booba américain. Une sorte de tête de mule pleins de muscles qui n’a pas l’air toujours très malin. A la différence que, quand il parle armes à feu, tu le crois sur parole. Qui plus est, en tant qu’acteur, il est vraiment convaincant, mais on n’est pas là pour parler de ca.
Enfance plutôt normale à grandir dans le Queens (New York), où il perd sa mère dans une malencontreuse partie de chasse. Chasse à l’homme s’entend, en plein cœur de la ville. Ben ouais, la grande pomme est vachement plus belle dans How I Met Your Mother que dans la vie de Curtis Jackson.
Si l’artiste est bientôt quarantenaire, il rentre dans le game dès ses 22 ans. A 25 ans, il se fait tirer dessus par des rageux, peut être à cause de son single précédent, peut être par ce que y’a beaucoup de cons dans le monde aussi. Toujours est il que ca ne l’aidera pas à sortir son 1er album de manière commerciale.
C'est formidable cette maturité. Des flingues comment c'est classe et viril. Bientot au parti républicain le 50Cent?
Il s’en fout, 2 ans plus tard, avec un peu de piston, il sort son 2ème « Guess Who’s Back ». Pas de doute, quand t’as écouté cet album, t’as tout de suite su qu’il ne s’agissait pas d’un rappeur dont t’allais oublier le nom comme ca, et que pas mal de ses titres risquaient de tourner sur ton mp3 pour les décennies à venir.
Même si il n’est pas l’album qui lui fera vendre des tonnes de disques, il est au moins celui qui lui donnera un nom. Pourquoi?
Pour sa collaboration sur avec UGK sur « As the World Turns », pour le sample de « Be a Gentleman » ou même celui de « Doo Wop Freestyle » , pour le flow saisissant de « Get out the Club ».
Un album pas entièrement convaincant, mais avec un quart des titres à vous faire dire que 50Cent a éliminé dès son 2ème album une grosse partie de ses potentiels concurrents.
Mon problème, c’est que, lorsqu’on me passe un album, je me sens obligé de l’écouter tôt ou tard. Or, un jour, quelqu’un a eu la méchanceté de me passer The Bridge. The Bridge, de Mélanie Fiona, la Christina Aguilera du pauvre (oui du Canada ne jouez pas sur les mots).
Je ne sais pas pour vous, mais moi, Mélanie Fiona n’était pas un nom qui sonnait comme l’une des nombreuses bouses qu’on entend en boucle à la radio ou que l’on voit à la télé. Or, après quelques succinctes recherches, voilà que je m’aperçois que mademoiselle est quand même relativement connue. En effet, avant cet album que je ne vous présenterai pas tant que ça, l’artiste a écrit des chansons pour divers stars, fait des collaborations avec divers autres, et même fait la 1ère partie d’autres encore. Ca manque de précision me direz-vous, mais c’est tout simplement car ca manque d’intérêt, tant vous aurez envie d’oublier tous ces noms rapidement.
A n'en pas douter une femme plein de talents
Bref, les plus perspicaces des lecteurs l’ont comprit, The Bridge est un album de mauvaise facture, oscillant entre la grosse production bien moche qui souhaite passer un clip à la télé, et le R’n’B qui souhaite juste conforter tout le monde dans le fait qu’il s’agit d’un non style musical absolu. Bon, y’a bien le titre Ay Yo, qu’à ma grande honte, je trouve plaisant.
1/10
Comment écrire sur un artiste sur lequel on ne trouve pas la moindre information? Bien on peut déjà regarder sur Mondomix, mais comme d’habitude ils se contentent de reprendre la description du Cd sans le dire, et sont eux-mêmes repris sans être cité par d’autres sites et blogs: la classe.
Toujours est-il que l’artiste qui nous intéresse présentement est marocain, pays où il fait bon vivre, sauf pour ceux du Sahara Occidental, mais ça on évite d’en parler.
Instruments et voix traditionnels se mêlent dans un esprit de modernisation de la musique marocaine, à tel point qu’on peut parfois se surprendre à considérer des morceaux comme jazzy, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Le plus impressionnant est qu’en 6 titres de durée très variable, l’artiste nous fait rentrer dans son univers sans la moindre difficulté, et on devine aisément que les plus ignorants sur ce qu’on appelle la « world music » sauront tout de même apprécier le talent et la vitalité de l’album.
8,5/10
Les rappeurs canadiens anglophones ne sont clairement pas le genre d’artistes qu’on trouve en tête d’affiche en France. Et pourtant, ils existent bel et bien, et parfois même très bien. Parmi eux, il y a DL Incognito, un gars qui est dans le son depuis une dizaine d’années quand sort l’album ici présenté, son 4ème.
Au final, c’est une atmosphère unique qui se dégage des titres de l’album. Jamais trop hardcore sans pour autant être un rap de midinettes, l’artiste trouve le juste milieu pour s’afficher comme un incontournable. Même si son manque de notoriété de lui permet pas encore de se voir reconnaitre son talent par la presse, on peut espérer que cela change à l’avenir et que des titres comme « Air Play » soient tout simplement considérés comme des classiques.
Un rappeur avec une musique aussi pointue apparaissant comme un grand bol d’air frais au milieu d’une masse de productions merdiques dont on nous inflige l’écoute mérite un 10/10.
Le Gangbé Brass Band, né en 1994, sort 10 ans plus tard son 3ème album.
Mélange de musique traditionnelles et de jazz, la musique reste cependant assez conventionnelle et ne surprendra aucunement les amateurs de musique d’Afrique de l’ouest.
La chanson la plus intrigante est à mon sens Gbedji (exile), partiellement en français. Dotée d’une instrumentation plaisante, tout comme le reste des morceaux, les chanteurs appellent les émigrés d’Afrique à revenir sur leur continent, au prétexte notamment que là-bas il y a plein d’or, de pétrole et de diamant. J’aimerais bien savoir qui a financé cet album…
En somme, un album qui ne souffre d’aucun défaut, si ce n’est de manquer de personnalité. Car l’on en vient tout de même à être saoulé. Mais, que ce soit pour une soirée calme ou pour s’initier à la musique béninoise, Whendo est un album idéal.
7/10
