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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 23:11

http://i282.photobucket.com/albums/kk280/Shekspir88/snoop_dogg_no_limit_top_dogg.jpg

Lien vers l'album

 

Changement de label pour le Snoop qui va chez No Limit. Il sort son 3ème album en 1998 et celui-ci un an plus tard. Mais bon, on va pas se leurrer, Calvin Broadus est plus un charismatique branleur talentueux qu’un acharné du taf. Il a clairement à mon sens répondu à l’attente du label, voire de son porte-monnaie, plus qu’à celle des fans.

La production ne manque pas d’inspiration. Certaines idées paraissent même très bonnes, par exemple « Ghetto Symphony », mais sont rapidement gâchés de partenaires foireux. On a même parfois aux petites chanteuses soit disant r ’n’b qui nous salissent les oreilles.

 


Néanmoins, ça reste Snoopy Snoopy Dogg. Du coup, il nous balance quelques titres hors catégorie, hors comparaison, qui vous remet directement les pieds sur terre si vous vous sentiez de dire que l’artiste était devenu bien minable. Ici, c’est avec « BucK’em », et « Gangsta Ride » entre autres. Un album qui ne mérite pas d’écoute dans son intégralité, mais n’a pas àfaire rougir son auteur non plus.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 18:24

http://en.academic.ru/pictures/enwiki/77/MC_Solaar_Album.jpg

 

Cet album ne sera clairement pas à retenir comme l’apogée de MC Solaar. 

 

Textes plutôt faibles, samples originaux mais qui ne sont finalement qu’un prolongement de ses productions précédentes. On a un peu l’impression qu’on nous file les faces B plutôt que le onzième commandement. Dommage.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 18:16

http://pmcdn.priceminister.com/photo/snoop-dogg-tha-doggfather-snoop-dogg-957011706_ML.jpg

 

Un lien vers l'album

 

30 millions d’albums vendus, voilà Snoop Dogg, l’un des seuls rappeurs que ta copine est susceptible d’écouter sans déplorer son excès d’agressivité.

Emblème de la côté ouest, il est passé au fil du temps du statut de membre de gang flippant, de protégé de Dr Dre, de grand espoir du hip-hop américain, d’emblème du hip-hop de la côté ouest, pour finalement être un symbole du hip-hop mondial, tout simplement. La seule chose qui n’a pas varié semble finalement son amour du cannabis. 

Notons d’ailleurs également que ses carrière en tant que rappeur et en tant que gangsta se sont largement chevauchées, la sortie de son 1ernalbum ayant justement été retardé pour sa participation à un meurtre. Mais en fait il faisait que conduire la voiture, puis bon c’est l’autre qui le poursuivait, alors une balle dans la tronche c’était pas volée. C’est en tout cas ce que conclura la justice, plutôt large d’esprit.

 

http://festival-fetedubruit.com/wp-content/uploads/2013/04/snoop-dogg.jpg

 

Snoop, de son vrai nom Calvin Junior, a joué tout au long de sa carrière sur l’image de gangsta rap. Si son physique ne se prête pas vraiment à faire le malin, son entourage le lui permet beaucoup plus.

Son premier album fut un succès, il compte bien réitérer la chose. Si les ventes furent bien moins bonnes que le premier album, certains l’attribuent à la mort de Tupac.

Si tout n’est pas parfait, si le Snoop Dogg qu’on connait maintenant est presque à des années lumières de celui de 1996, si la production est bien moins poussé, on retrouve quand même de beaux éléments. Tout d’abord bien sur, le ton du Snoop. D’une nonchalance sans égal, il peut insulter des mères et des pères sur tout un titre sans émettre la moindre variation de ton. De plus, il dispose d’une technique excellente. Son flow est sans cesse surprenant et il ne se prive pas d‘en user. On le voit par exemple sur « Freestyle Conversation », en lien plus haut.

L ’ensemble de l’album est plaisant bien que peu de titres atterriront sur votre mp3, faute d’être suffisamment originaux.

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 12:01

http://hushushyo.files.wordpress.com/2012/07/194731.jpg

 

Lien youtube

 

Qu’il est étrange d’écouter du rap français du début 90. Celui des années 2000 est différent du rap contemporain, mais celui des 90 est tout simplement une autre catégorie musicale.

 

Mc Solaar, ou Claude M’Barali, est, dans ce rap d’un autre temps, une personnalité assez excentrique. Né à Dakar, on oserait dire qu’on retrouve du Senghor dans la maitrise de la langue propre à Solaar. Pas d’agressivité, pas d’argot, pas d’accent, juste une douce poésie. Si les rappeurs contemporains ne le citent que rarement comme inspiration, c’est peut-être qu’il avait placé la barre trop haut. 

 

http://imstars.aufeminin.com/stars/fan/mc-solaar/mc-solaar-20040405-86.jpg


Mais là où il ridiculise ses concurrents, ce n’est pas tant dans le flow que dans la musique. Produite par un membre du futur Cassius, elle puise ses ressources dans le jazz et des ambiances africaines.

Là où le bas blesse, c’est finalement les paroles. Si il conte les histoires à merveille, celles-ci ne présentent pas toujours un intérêt particulier.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 18:35

http://spoki.tvnet.lv/upload/articles/11/119649/images/_origin_Infected-Mushroom-6.jpg

 

Le lien vers l'album en bas de la page.

 

Parlez d’un groupe israélien, c’est s’exposer aux polémiques. Et blabla moi je suis pour, et blablabla moi je suis contre. Et blablabla j’en ai rien à foutre car moi j’aime parler de musique et que les blaireaux en France qui aiment bien faire de longs discours sur le conflit israélo-palestinien ont, dans les deux camps, à la fois des notions d‘histoires plus que rudimentaires et un sens du dialogue proche du néant.


9 titres et 75 minutes de musique, vous avez bien deviné qu’on est dans la musique électro. Second album du groupe à la croisée du psyché et du classique, certains disent qu’il s’agit de leur meilleur, d’autres qu’il s’agit juste d’un très bon album. Cassons le suspens, je ne sais si c’est le meilleur, mais c’est un très bon album à n’en point douter.

 

http://www.zyvamusic.com/wp-content/uploads/2012/07/artists_infected_mushroom_101.jpg

 

Je ne pense pas que l’on puisse distinguer de titres particulièrement emblématique de la puissance du duo. A part peut-être « The Missed Symphony », qui clôture bien évidemment le Classical Mushroom. 

Chacun diffère des autres tout en gardant un esprit très cohérent sur l’ensemble de l’écoute. Les transitions, qu’elles soient travaillées ou un peu abruptes, ne choquent jamais au point de penser que le hasard aurait pu avoir une grande place dans la mise au point de la tracKlist. 


L ’album ne fera pas lever les foules des sceptiques de l’électro. Et peut-être que certains fans de ce genre ne trouveront pas cela assez inaccessible et prétentieux pour mériter d’être écouter sous exta. Il n’empêche que les esprits curieux y trouveront leur bonheur.

 


 
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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 09:59

http://www.townsend-records.co.uk/i/covers/2/0/7/2/20723398.jpg

Blabla origine japonaise. Blabla vit en Italie. Blabla joue du Koto est une cithare à 13 cordes. Voili voilou vous savez tout.

 

Dur dur de s’intéresser à une telle artiste. Bien entendu on ne peut qu’admirer le travail. Et on est sans soucis emporté vers une contemplation d’un paysage qu’on se figure être typiquement japonais. Ou bien même l’on s’imagine cette musique accompagnant un film du pays (ou un manga pour ceux qui pensent que leur culture se résume à ça).

 

Mais ô combien il est difficile de surmonter le choc culturel. Si les beaux parleurs plaignent sans cesse la difficulté des « jeunes de banlieues » à l’accès de la culture bourgeoise telle que l’opéra ou la musique classique, imaginez la galère pour écouter Mori Chieko. Par contre n’imaginez surtout pas la galère de la population rurale car ils n’ont aucun poids électoral, donc sont des humains de rang inférieur! 

 

Bref, nous ne pouvons que conseiller d’écouter l’album dans un bon bain pour se détendre. En dehors de cela passez votre chemin. Trop compliqué

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 12:58

http://www.womex.com/virtual/image/record/serendou_avel_an_douar_middle_28593.jpg

Ecoutez ICI

 

Il y a des groupes de musiques assez originaux. Certains dans la musique qu’on qualifie « du monde » se permettent de mélanger des instruments que l’ont n’aurait difficilement imaginer s’accorder. Ces groupes sont plus ou moins plaisants bien entendus, mais ont au moins le mérite d’essayer de surprendre. Et puis il y a d’autres groupes. Des groupes qui ont dépassé le simple statu d’original pour acquérir celui d’ovni. Celui qui n’a jamais existé avant, et n’existera probablement jamais par la suite. Parmi eux se trouve Serendou, qui établit un pont entre le Niger (dont on a déjà constaté le foisonnement musical) et la Bretagne (ou la France si vous estimez que ce pays de merde est maitre de ces lieux). On notera d’ailleurs que le groupe sera cette année aux Vieilles Charrues, probablement le meilleur festival de France, auquel je ne suis jamais allé mais j’accepte volontiers les invitations. 

 

Il s’agit donc d’abord de Jean-Luc le breton (peuple ô combien plus ouvert d’esprit sur le reste du monde que le français moyen, il faut le souligner) à la flute traversière, instrument sympathique qu’on entend malheureusement à notre époque que dans Pierre et le Loup alors qu’il est si doux à l’oreille.

Yacouba à la flute peule, instrument qu’on entend à peu près jamais, mais l’album lui rend justice.

Et Baboucar à la calebasse, instrument fusionnelle entre la maracasse, la percussion, et le fruit un peu bizarre qu’on rencontre par hasard à Primefruit sans avoir la moindre idée de ce dont il s’agit.

 

 

http://www.topenville.com/wp-content/uploads/2011/05/FOTO1-187-2011-20.jpg

 

Les sons se mélangent comme si Niger et Bretagne n’avaient toujours été qu’une seule et même culture. La flute peule peut d’abord surprendre l’oreille. Elle présente une sonorité vraiment particulière. On y entend en outre beaucoup plus le souffle de l’artiste que sur une flute traversière. Une fois l’appréhension passée on comprend l’intérêt du mélange des 2 flutes. La dichotomie ici présente renforce les stéréotypes, mais le fait avec beauté. Une flute est subtile, délicate légère et raffinée. L’autre est plus abrupte, en contact avec la nature, elle éveille les sens. Au fur et mesure, non pas des chansons mais de l’habitude que votre oreille prend de la musique, la cohérence se fait.

 

On n’entend plus 2 mais 1 flute. Il n’y a plus 2 pays mais 1 espèce humaine. La calebasse n’y est pas pour rien. Cette délicate percussion est un atout majeur. Bien qu’en retrait, son claquement qu’on ne saurait vraiment qualifier de régulier à quelque chose d’enfantin.

 

Découvrir cet album peut au final procurer des sensations proches de la 1ère découverte de la musique de Pierre et le Loup. Un moment unique.

 

 

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 13:05

http://www.culturegreyhound.com/wp-content/uploads/2010/07/rusko.jpg

On a voulu croire que les Britaniques ne maitrisaient plus l’intégralité de la production mondiale. On a voulu croire qu’après les Beatles, le déluge. Que la mondialisation avait enlevé à la Reine d’Angleterre le privilège d’avoir sur ses terres les meilleurs. On y a cru. Puis Rusko est venu. 

 

Premier album solo du prodige de 25 ans, le jeune Christopher met, dès le premier titre, les idées en place. Woo Boost vous ouvre les portes du paradis, ou de l’enfer, c’est selon. Le clip envoie du lourd, mais la musique elle-même suffit normalement à vous envoyer en orbite. 

 

Pas de répétitivité au sein des titres ou entre les titres. Un vrai esprit. Une réelle cohésion. Pas de tentation de passer au prochain titre. Jamais. Une bouffé d’air frais, ou plutôt une bouffé d’air venue d’un garage enfumé à la weed et au bonheur de vivre.

 

http://1.bp.blogspot.com/_SobDqCjZBLI/TI8lNQsqQpI/AAAAAAAAAmI/ZliD6LRP2hc/s1600/Rusko3.jpg

 

Pas besoin d’un beat particulièrement puissant. Pas besoin d’un feat avec n’importe quel rappeur connu. Pas besoin de faire trémousser des femmes dévêtues. Une platine et le tour est joué. Les connards de Djs du monde entier, et de France avant tout, qui souillent depuis trop longtemps le mot Dj, vont devoir rendre les armes. Non messieurs dames vous n’êtes rien, seulement la vermine bourgeoise à qui l’ont a donné l’occasion de croire que la musique ne demandait pas du travail mais seulement du réseau et de l’argent.

 

Le peuple reprend les choses en main. Le travail paie. Le stakhanoviste du bidouillage prend le pouvoir. Les têtes des usurpateurs doivent tomber.

 

 


 
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 10:42

Sean Paul - The Trinity

Sean Paul, ce fameux américain qui fait pleins de clips dégueulasses avec des femmes ni habillées, ni attirantes en général. Sauf que Sean Paul, bah il est jamaïquain. Un vrai qui y est né et tout et tout. Même sa femme, qui d’après Googleimages a des mœurs de même style, est une présentatrice de télé en Jamaïque. 

 

Alors qu’on a parfois l’impression que le quarantenaire squattent les scènes depuis un bon bout de temps, ce n’est en fait qu’en 2000 qu’est sorti son 1er album. Celui présentement écouté est son 3ème, le plus fructueux probablement par ailleurs. La fiche wikipédia mérite par ailleurs le coup d’œil, et atteste qu’il n’y a vraiment aucun modérateur sur ce site.

 

Le style « dancehall » trouve généralement très vite sa limite en album. Rare sont les groupes qui peuvent prétendre à ne pas faire juste une sorte de long titre linéaire découpé en une douzaine de pistes. C’est un fait beaucoup plus relativisable ici. La voix bidouillée de Sean Paul est agréable, ça ne fait aucun doute. De là à lui prêter un talent énorme, c’est un pas que nous ne franchirons certainement pas.

 

Mais l’ambiance est là. Les rythmes sont entrainants. Les musiques utilisés rarement trop lourdes. Le flow est souvent prenant. L’album ne mérite pas d’être écouté plus que de raison, mais si vous êtes en panne d’inspiration pour de la musique de soirée dansante, cela fera l’affaire.

 


 
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 08:53

http://static.qobuz.com/images/jaquettes/0886/0886973875827_600.jpg

Aaah les Ting Tings, ce groupe débordant d’énergie. Ce duo merveilleux qui a déchainé les foules du monde entier. Ces musiciens ultra performants dans tous les instruments pratiqués. Cette chanteuse rebelle et sexy avec ce gars cool et plutôt classique: on en viendrait même à vouloir qu’ils annoncent être en couple et s’embrassent sur scène. On en viendrait presque à vouloir qu’ils le fassent sur la place de l’hôtel de ville de Paris tellement leurs sur médiatisations nous a fait croire qu’ils étaient Français.

 

Commençons cette chronique en ayant l’honnêteté de dire que l’auteur les a vu en concert, et qu’il en n’a de souvenirs que la bière. Et encore, il a du bien réfléchir pour se rappeler si il les avait vu en concert. Pour vous dire l’impression que laisse ce groupe. Contrairement à la bière d’ailleurs, et les faits sont peut-être corrélés. 

 

http://graphikisland.com/wp-content/uploads/2012/03/The-Ting-Tings-graphikisland.jpg

 

Et en effet, il est dur de ne pas apprécier ce duo si talentueux. Capables de nous sortir des « hits planétaire », comme on dit, tout en travaillant de manière assez pointue leur musique. Tout ça est bien vrai, mais un minimum d’objectivité conduirait surement la plupart des auditeurs à trouver l’album dans son intégralité extrêmement gonflant. La chanteuse n’a pas une voix extraordinaire, et c’est surement consciente de cela qu’elle tente souvent d’axer son chant sur quelque chose de plus hip-hop. Mais faire ca au sein d’une pop-rock assez commerciale, peu de gens peuvent le faire. Et n’est pas Lilly Allen qui veut. 

 

On se retrouve donc avec un résultat assez mitigé. Le titre "We Started Nothing" est surement le plus abouti. Une pop moins prétentieuse. La répétitivité est assumée et perd du coup tout côté désagréable. La musique est entrainante, du genre qui vous trotte dans la tête. D’autres titres méritent le coup d’œil, on pense notamment au très connu « Shut Up and Let me Go ». Mais l’abus de l’emploi de ces fameux titres a malheureusement rendu ce groupe à la limite de l’inaudible. 

 


 
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