Dizzee Rascal, c’est aussi Dylan Mills. Celui qui, parait-il, a crée un nouveau genre: le grime. Le grime est un genre indéfinissable, ou mal définissable, alors autant rien n’en dire.
L’album est acclamé par la presse spécialisée, impressionnée par cette audace qui permet à l’anglais de mélanger hip-hop, dancehall et autres genres dont les noms sonnent plus cools les uns que les autres. Il reçoit notamment le Mercury Prize, le genre de prix qui, contrairement à la plupart en musique comme en cinéma, a une réelle valeur.
Une remarque importante tout de même: pour apprécier « Boy In Da Corner» , vous avez intérêt à posséder un casque avec les basses à fond, sinon aucun intérêt. Une fois cette remarque prise en compte, beaucoup estimeront sans doute que cet album n’a tout de même aucun intérêt.
Très gangster le riz cantonnais
La 1ère écoute, peu de chances que vous appréciez, aussi fan du genre que vous puissiez être. M vous conseille d’espacer les écoutes de 2 jours pendant 2 semaines, histoire de bien être sûr. Dès lors, vous vous apercevrez très probablement que vous détenez un objet unique entre les mains (bien que vous n’aurez probablement pas le CD entre les mains, moderne comme vous êtes).
Lent, sombre, mais pas pour autant colérique ou déprimant. Boy In Da Corner est une succession de chansons qu’on écoute dans sa cave, entre les bouteilles de vin de ses parents et les rats. En témoigne la chanson « 2 far ».