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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 17:43

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/f/fe/Dizee_Rascal_Album_Boy_in_da_Corner.jpg/220px-Dizee_Rascal_Album_Boy_in_da_Corner.jpg

 

Dizzee Rascal, c’est aussi Dylan Mills. Celui qui, parait-il, a crée un nouveau genre: le grime. Le grime est un genre indéfinissable, ou mal définissable, alors autant rien n’en dire.

 

L’album est acclamé par la presse spécialisée, impressionnée par cette audace qui permet à l’anglais de mélanger hip-hop, dancehall et autres genres dont les noms sonnent plus cools les uns que les autres. Il reçoit notamment le Mercury Prize, le genre de prix qui, contrairement à la plupart en musique comme en cinéma, a une réelle valeur.

Une remarque importante tout de même: pour apprécier « Boy In Da Corner» , vous avez intérêt à posséder un casque avec les basses à fond, sinon aucun intérêt. Une fois cette remarque prise en compte, beaucoup estimeront sans doute que cet album n’a tout de même aucun intérêt.

 

http://media.pushitmagazine.com/1/wp-content/uploads/2009/10/DizzeeRascal.jpg

Très gangster le riz cantonnais

 

 

 

 

La 1ère écoute, peu de chances que vous appréciez, aussi fan du genre que vous puissiez être. M vous conseille d’espacer les écoutes de 2 jours pendant 2 semaines, histoire de bien être sûr. Dès lors, vous vous apercevrez très probablement que vous détenez un objet unique entre les mains (bien que vous n’aurez probablement pas le CD entre les mains, moderne comme vous êtes).


Lent, sombre, mais pas pour autant colérique ou déprimant. Boy In Da Corner est une succession de chansons qu’on écoute dans sa cave, entre les bouteilles de vin de ses parents et les rats. En témoigne la chanson « 2 far ».

 

 

Un beat toujours plus puissant, des morceaux très variés, une production peaufinée à souhait incorporant de l‘électro avec une justesse presque irréprochable, on aurait mal compris que Dizzee Rascal fasse un début moins fulgurant que ce ne fut le cas. Le plus impressionnant restant certainement les séances de flow rapides du british au sein d’un morceau, et à fortiori d’un album, très lent (Seems 2 Be).

Une mention toute particulière à « Stop Dat ».

7/10

 


 
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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 07:37

http://cdn2.greatsong.net/album/extra/aqnazar-raqs-100963184.jpg

 

Voilà un album typiquement de ceux pas facile à présenter, notamment car je ne trouve pas de titres de cet album sur internet à vous proposer. Pour commencer, les musiciens font de la musique traditionnelle du Badakhshan, une région apparemment autonome du Tadjikistan. En tout cas, nos musiciens, eux, viennent du Tadjikistan. Ils sont Aqnazar, Mavlodod et Shodi, et jouent respectivement du rubob pour l‘un, du tanbur et setor pour l‘autre, et du tabla et daf pour le troisième.

 

Quant aux langues utilisées, il s’agit du tadjik, du persan classique, et du shugni, alors c’est normal si vous ne comprenez absolument rien.

 

Musiques de mariages, de naissances, de concerts, de fêtes nationales etc, le groupe est du genre à aimer mettre du sourire sur les visages, et c’est plutôt réussit. Non, soyons honnêtes, c’est même carrément jouissif.

 

Non seulement l’on va vous conter ô combien cette musique est bonne, mais, cocorico sur le gâteau, il a été enregistré en France, et est le pays où il fut également le mieux accueillit.

 

http://static.ddmcdn.com/gif/willow/geography-of-turkmenistan0.gif

Me doutant que vous ne saviez pas où était le Turkmenistan, voilà une carte

 

 

Il est certes difficile de distinguer la musique de ce groupe d’autres d’Asie Centrale, mais il n’en demeure pas moins particulièrement intéressant. Là où la musique de ces régions laissent souvent quelques auditeurs sur le carreau à force de musique trop longue ou de chants trop oppressants, Aqnazar a l’intelligence d’adopter un format plus abordable, et d’éviter les trop longues lamentations un brin soulantes. 

 

Enfin, il faut noter qu’outre les magnifiques voix des protagonistes et la perfection de leurs instruments, les percussions ont une saveur à mon sens totalement inédites. A la fois claire, subtile mais aussi franche et réconfortante qu’une bonne poignée de mains, on sent là qu’on a affaire à des vrais hommes, du genre qui passera sa retraite à s’asseoir sur un banc avec ses potes: tout ce qu’on aime.

 

Un album facile d’accès, agréable après seulement 2 ou 3 écoutes, et qui, je l’espère, amènera plus de gens à s’intéresser à la musique complexe et trop méconnue d’Asie Centrale.

 

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 20:34

http://www.africultures.com/revue_africultures/articles/images/24/24_10_03_08.JPG

 

 

 

La 1ère fois qu’on a écrit sur Akim, son agent nous avait rapidement contacté pour nous proposer de nous envoyer plus d’informations sur l’artiste ainsi que son 1er album, Atifa. Cela est, avouons-le, très gentil.


Pour autant, on a prévenu, nous ne serons pas plus indulgent.

 

En commençant le violon et le chant à 8 ans, Akim El-Sikameya pose les bases d’une impressionnante carrière, et qui, on l’espère, n’est pas prêt de toucher à sa fin.

 

Mais ce qui est le plus appréciable chez cet artiste, c’est qu’il a le véritable esprit et la volonté de métissage que beaucoup d’artistes revendiquent à tort et à travers (du genre Céline Dion pensant que la culture jamaïquaine se limite à Bob Marley). Akim El-Sikameya est souvent en tournée, et où que vous soyez sur le globe, ca ne lui fait pas peur de venir, et toujours avec le sourire.

 

Quant à la musique en elle-même, il a débuté par ce genre qu’il n’a jamais quitté, le modelant dans tous les sens possibles et imaginables: la musique arabo-andalouse. 

 

Tant par une rythmique de charmeur (« Allah Ya Allah »), une performance vocale étonnante (« Istikhbar Sahli »), ou ce chant entraînant probablement influencé par la musique juive (« Nouzha »), Atifa est un album qui sans être incontournable, vous enchantera.

 

 

 
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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 17:32

http://image.betamonline.com/sdimages/disk9/1036325.jpg

 

 

 

Arthur H est le fils de Jacques Higelin. Et alors me direz-vous? Bah rien, tous les sites commencent leur présentation comme ça alors j’ai préféré me mettre dans le moule. Enfin quand on aime pas Arthur H ca permet toujours de dire que c’est un pistonné. Et quand on aime bien on peut toujours lancer au cours d’un diner « oui j’aime beaucoup Higelin, mais je parle de Higelin junior bien entendu! Haha haha » (rire du mec fier d’avoir fait son petit effet en étalant sa culture et montrant aux autres qu’il est resté jeune dans sa tête).


http://37.img.v4.skyrock.net/37e/arthurh/pics/578547756.jpg
A fond dans son personnage

A 26 ans, il sort donc son 2ème album solo dont nous parlons présentement. Néanmoins il n’a pas chômé lors des années précédentes, faisant de nombreuses collaborations.
Un peu trop de la musique de fanfare simpliste à mon goût. Arthur n’a pas encore définit précisément les contours de son style. Cet album permet au moins de voir que la voix d’H Jr n’aura pas beaucoup varié du début de sa carrière à maintenant. 

« Luc » est la seule chanson qui m’a réellement plu. Une musique entrainante, une instrumentation vraiment « funky » et un texte amusant, d‘ailleurs probablement en partie autobiographique.

4/10

 

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 11:36

http://coulissesmedias.com/wp-content/uploads/Irma-Letter-to-the-Lord.jpg

 

Tristement, je vais devoir commencer la présentation de l’artiste comme tout le monde: il s’agit de la 3ème personne signée par le label MyMajor Company, et elle a refusée que Lenny Kravitz produise son album.
 
Bon, en réalité, c’est un peu plus compliquée que ca et personne ne dit réellement la même chose. Donc soit c’est Lenny lui-même, soit c’est son producteur, en tout cas quelqu’un a trop retouchée à son album à son gout, du coup la camerounaise les envoie poliment balader et se met ainsi des gros bâtons dans les roues si elle comptait réussir aux USA.
Courageux ou idiot, personne ne le saura jamais. Si vous voulez d’autres anecdotes encore moins pertinentes sur la belle, allez voir ailleurs. 
En tout cas, pour la jeune camerounaise de 23 ans, cet album est une relative réussite. Guitare, piano et chant en anglais sont les seules choses dont elle a besoin pour nous séduire, sans compter bien sur un sourire qui ne laisse pas indifférent. Pour autant, malgré les nombreuses critiques dithyrambiques à son égard, nombreux sont ceux qui lui reprochent de ne pas apporter grand-chose au style folk/pop/soul/r’n’b et tous les autres mots vides de sens que vous pourrez trouver pour décrire sa musique.
Toujours est-il que lorsque vous écoutez son album, vous avez l’impression qu’Irma s’est engagée dans un style déjà plein à rebords d’artistes du monde entier, et qu’elle n’a pas, ou tout du moins pas encore, ce qu’il faut pour réellement se distinguer du reste.

Thumbs Up for Irma !

 

 

Pour ma part, Irma me paraît cependant un peu au dessus du lot. Nonobstant la pureté de sa voix, la qualité des chœurs, des enchainements maitrisés et parfois même surprenants, sans compter une musique aussi simple que plaisante, on applaudira surtout que l’album ne suive pas un schéma du type 2 chansons tristes/1 chanson rythmé/ 2 chansons tristes etc jusqu’à atteindre de 12 à 15 titres.
 
Non, Irma va même plus loin, elle mélange les humeurs, et ca c’est plutôt malin. Par ce que sans déconner James Blunt, t’en connais beaucoup des gens qui chialent autant que toi !!!
 
Vous pourriez par exemple écouter « I know », sans doute sa chanson la plus connue, mais aussi « Everybody », qui vous rendra aussi souriant que les 5 premières fois que vous avez écouté Jack Johnson (avant de vous apercevoir que c’était réellement soulant), ou même « In Love with the Devil » qui, sans que je sache trop pourquoi, me fait penser qu’un duo entre Irma et Aretha Franklin aurait une sacrée allure.
7/10

 


 
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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 13:24

http://195.178.113.21/mondomixmp3/disk2/albums/19615/images/cover300.jpg

 

Ô toi hypothétique lecteur caché derrière ton écran, quelles questions peux-tu bien te poser en voyant un nom de groupe tel que celui-ci. Laisses moi deviner:

 

-D’où viennent-ils? Niger

 
-Pourrais-tu être plus précis mystérieux auteur? Avec plaisir! Il s’agit de 5 Touaregs et 3 Wodaabe-Fulani, deux tribus nomades du désert aux cultures bien distinctes. Sur leur site officiel, on apprend entre autres que leur musique est utilisé à des fins médicinales. (Ndlr: ce concept n’est pas applicable à des groupes nuls tel que 340ml)

 
-S’agit-il de leur 1er album? D’après la majorité des sources que j’ai pu trouver: oui. Mais bon les groupes nigérien ne trouvent pas particulièrement d’écho sur la toile (Manquerait plus qu’on fasse profiter de la mondialisation aux pauvres!), alors difficile d’être certain. Mais au vue du titre de l’album ca paraitrait logique.

 

 

 

-Quel genre? La pochette présentait la chose comme étant une sorte de préambule du blues, avec bien sûr les particularités locales (leur site indique que les Touaregs utilisent la guitare à partir des années 70). C’est vrai que les instruments sonnent blues pour certains morceaux, je pense tout particulièrement à « Ildeman ». Mais dans l’ensemble, la musique traditionnelle mêlés à leur propre apport domine.

 
-Déjà que t’es pas bien doué quant il s’agit de comprendre des chansons en anglais; en Temajeg et en Fulbe, t‘a dû kiffé! Oui, d’un bout à l’autre du disque, je n’ai pas saisi un seul mot. Il pourrait s’agir d’une apologie de l’apocalypse ou d’une chanson d’amour que je n’aurai pas fait la différence. Mais c’ est bien le charme de la musique exotique: on pige rien mais quand c’est bien fait on perçoit toute l’émotion.

 
-Toi qui a si bon goût, t’en penses quoi?  En un mot: génial. C’est toujours sympa de découvrir des cultures musicales totalement et honteusement ignorer par la quasi-totalité des vecteurs de transmission de la musique. Mais c’est rare de tomber sur une si bonne surprise. Entre les mains qui font clap-clap, les instruments tous plus mystérieux les uns que les autres, la guitare au style «  Ichamuchar » (d’après leur site), les voix puissantes, les chœurs traditionnelles et les hululations: Introducing ne lasse pas d’un bout à l’autre de ses 10 chansons (environ 50 minutes). A tel point qu’une fois le CD finit, on le réécoute de suite, pour être bien sûr que c’est aussi beau qu’on en a eu l’impression. On ferme les yeux, on se laisse transporter. On se voit souper dans le désert, près d’une tente ou d’un oasis. Mais pas tout seul, avec un groupe d’autochtones, qui nous montre que la vie dans le désert ca coûte cher en crème solaire mais c’est rentable niveau bien-être. Et même si on a jamais mis les pieds dans le Sahara ou bien vu de reportage à la télévision, on a malgré tout le pressentiment que ca doit être putain de beau.



http://www.etranfinatawa.com/tl_files/ef/gallery/2009_2_Etran_Finatawa.jpg
La gay-pride au Niger

 

 

-Et à force d’avoir comme unique public des groupes de chameaux, ils risquent pas d’arrêter la musique? Détrompe toi mon ami, la nomade attitude c’était pour attirer les bobos dans mon genre. Depuis, ils ont fait des tournées dans le monde entier, 2 autres albums et son parmi les groupes les plus reconnus dans leur pays.

 

« Anadjibo » n'est pas forcément le meilleur morceau car un peu répétitif. Il est cependant extrêmement entrainant, et aussi bien instrumentalisé que chanté. Pour information, il évoque le combat mené par les Wodaabe pour incorporer l’islam à leur propre système de croyance. Ca fait toujours une bonne anecdote.  

 

9/10
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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 12:55

http://www.albumoftheyear.org/album/covers/grinderman.jpg

Excepté peut-être les plus fervents adeptes du rock, ce nom ne vous dit probablement rien. Formé à Londres en 2006, la recette est simple: c’est exactement le même groupe que Nick Cave and the Bad Seeds. Ils voulaient juste repartir de 0, comme ça. Mais peut-être que cet autre groupe précédemment évoqué ne vous dit rien non plus. Il est donc formé autour de Nick Cave, une figure de la scène australienne, d’ailleurs membre de l’Australian Recording Industry Association Hall of Fame. Il est même ami avec Russel Crow! Donc si vous ne le connaissez pas, comme on dit au pays de Kim Jong Il: « Shame on you ».

 

Beaucoup plus médiatisé dans les pays anglophones que chez nous, leur album a reçu un bon accueil, même si l’intérêt qui ont porté les médias était dû avant tout à la présence de Nick Cave. Pour ma part, c’est juste par ce que le singe sur la pochette m’a fait rire. 

 

http://static.guim.co.uk/sys-images/Guardian/Pix/pictures/2010/9/1/1283349721628/Grinderman-006.jpg
Le genre de barbes qui résultent forcément d'un mauvais pari.

Voici un extrait assez édifiant d’une interview faite par les Inrocks, le journaliste demande à Nick ce qui distingue Grinderman de son autre groupe. Réponse: « on s’accorde, on improvise pendant 5 jours et on garde ce qui est valable. ». Traduisez par: on a un succès dingue juste en faisant une répétition entre potes, mais il ne s’agit que de nos déchets, on garde ce qui est bien pour l’autre groupe. Ah oui, au passage, Nick Cave déclare dans l’interview qu’il prévoit d’arrêter la drogue d’ici 10 ans. Pas très rock’ n’ roll tout ca.

 

Soyons honnête: si il s’agit là réellement d’une improvisation, avec des édits et des arrangements bien entendus, c’est assez épatant. Mais comme le client moyen achète un Cd pour son contenu, il en a souvent rien à faire qu’il s’agisse d’une prouesse musicale ou non. Et étant un client moyen, je n’ai pas apprécié plus que ça l’album.

 

Il y a de la guitare, de la batterie, de la basse. Ca alors, comme dans 98% des groupes actuels? Exactement ma bonne dame, aucun apport suceptible de nous mettre l'eau à la bouche. C’est donc un album sans originalité, sans ferveur, sans âme. Ca s’écoute bien sur, on peut aimer, on peut difficilement trouver le tout inaudible, mais est-ce suffisant pour sortir un album, particulièrement lorsqu’on a déjà fait ses preuves!

 

3.5/10



 
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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 12:32

http://labs.ebuzzing.fr

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 16:05

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51RPYhoLhXL._SL500_AA300_.jpg


Nneka a une vie qu’on peut facilement mettre en parallèle avec
Inna Modja, en prenant quelques raccourcis quand même. Elle grandit au Nigéria, se prend de passion pour la musique, puis part faire carrière en Allemagne. Musicalement, on retrouve aussi quelques similarités avec notre Malienne, puisqu’il s’agit d’une musique soul et hip-hop, flirtant parfois avec le reggae.

 

http://myrebirth.fr/files/nneka16.jpg

Rpz les jolies filles aux mauvais goûts !

 

 

Son 1er album: « Victim of Truth » ne reçoit que des critiques positives. Pour autant, le considérer comme un chef d’œuvre me parait un peu hâtif.


Une jolie voix et une instrumentation correcte, ça ne donne tout au plus qu’un bon album, d’autant plus quand les critiques s’évertuent à répéter qu’elle sait ce que c’est que la vie difficile puisqu’elle a vécu au Nigéria ce qui rend ses textes engagés encore plus poignants. Mouais, sauf qu’en cherchant un tout petit peu on voit qu’elle ne vivait pas dans la misère. Et surtout, en Allemagne aussi il y a des gens qui ne roulent pas en BMW. Je sais pas qu’est-ce qui force à penser les critiques de la toile qu’un artiste noir doit obligatoirement être engagé et être parti du bas. Mais bon, une succès story: ca vend plus.

 

A mon sens, Nneka devrait par la suite se concentrer sur le rap où elle excelle, comme on le voit sur « God of Mercy ». Par ce que sa voix soul, aussi belle soit-elle, n’apporte que peu de réelle d’émotion, trop distillée qu’elle est par la musique et les arrangements.

 

6/10

 

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 10:40

http://www.netweed.com/prohiphop/graf/arular.jpg

 

Avant d’être connue, Mathangi n’était pas connue, ce qui n’est quand même pas banal. Et donc, voguant sur la vague du non succès, elle fit son 1er album en 2005, lancée par son single « Galang », d’ailleurs courageusement placé à la fin de son album, contrairement à ce qu’on peut voir en général.

 

En nommant son album du nom de guerre de son père lorsqu’il faisait un peu de révolution au Sri Lanka, la chanteuse ne lui fait pas honneur.

 

http://wearethemascotte.fr/wp-content/uploads/2010/10/mia_bang.jpg
Just do it !

Bien loin de sa maîtrise musicale qu’on pourra lui reconnaître dans son 2ème album, M.I.A se cherche, pendant que l’auditeur la perd rapidement. Un hip-hop de débutant, des rythmiques cherchant sans aucune subtilité et avec très peu de réussite à puiser dans ses racines, on accroche difficilement.

Une poignée de titres montre néanmoins que la belle a un potentiel exploitable, tel « Bucky Done Gun », mais elle ferait mieux de prendre plus de temps la prochaine fois.

4/10

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