Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 07:50

http://g-ec2.images-amazon.com/images/I/51gJXNwEtNL.jpg

 

 

Grand National est probablement l’album qui aura permis à John de passer en boucle sur les radios françaises pendant un bon moment. Et finalement, si tout le monde devient hystérique dès qu’il (et surtout elle) apprend que le bonhomme et sa petite bande font un concert pas loin, c’est grâce au titre « Better Than ». Pourtant, cette chanson est loin d’être la seule perle qu’on peut trouver dans l’album. Car si ce titre introduit très bien l’album, on enchaine directement sur « Daniella » , entre chant saccadés, performances à la guitare et subtil placement d’harmonica, on en est à seulement 7 minutes de l’album mais on sent déjà que l’on va passer un excellent moment.

 

Evidemment, comme pour son album précédent, on pourra regretter certains morceaux rapidement lassants et malheureusement peu originaux. Mais excepté ces quelques taches sur le tableau, nul doute que l’album ne laissera personne de marbre. 

 

http://2.bp.blogspot.com/-4BzPDL4JGnQ/TgEZV6vpurI/AAAAAAAAARg/f__CSqwNQL8/s1600/john+butler+trio.jpg

 

Grand National n’est au final qu’un « Sunrise Over the Sea » amélioré. On aurait pu croire cela impossible, mais l’écoute de « Funky Tonight » suffit à vous convaincre. Il semble que les améliorations se soient focalisées sur une rythmique plus travaillée et mise en avant, ainsi qu’une plus large gamme d’instruments secondaires utilisés, le tout pour un résultat éblouissant.

 

On aime un peu beaucoup à la folie passionnément: 9,5/10

 


 
Partager cet article
Repost0
22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 15:08

http://3.bp.blogspot.com/-cMh2MGjqa3A/TdYdDEmP5zI/AAAAAAAABIw/ZyaDQTfziY0/s1600/Kottarashky+-+opa+hey.jpg

 

 

Marre de la musique balkanique peureuse et incapable de sortir des sentiers battus, Peoplearestrange a l’honneur de vous présenter le remède idéal. Que ce soit par cette musique de fond enivrante (Chetiri) ou par ces percussions saccadées (Tebe) ; « Opa Hey » est une source intarissable de ravissement, et le tout avec des clips sympathiques. 

 

 

Si vous avez l’opportunité d’écouter ce quasi-ovni de la musique balkanique, c’est grâce à son architecte d‘auteur qu‘est Kottarashky, un Bulgare qui oscille entre 2 métiers. Sachant qu’il ne s’agit là que de son 1er album, on est déjà impatient à l’idée d’un 2ème. Et si il est aussi bon architecte avec le béton qu’il ne l’est avec la musique, pourquoi ne pas l’inviter à venir refaire la station de métro châtelet!

 

http://www.abvmob.de/blog/wp-content/uploads/2010/01/nikola-in-summer-09.jpg

 

 

On admirera avant tout le fait que cet album n’est au final qu’une simple collection d’échantillons, fruit d’un travail d’envergure, l’artiste impression par sa pertinence dans la finalisation du projet. Bien sûr, la musique est délicieuse, et écouter  « Long Song » devrait suffire à vous convaincre. Mais ce qui impressionne le plus, c’est sans aucun doute l’humanité introduit dans cette musique. Nous n’avons pas affaire à un gros Dj qui mix les voix des plus grosses fortunes du hip-hop étasunien. Non, nous avons affaire à une collection de cris gutturaux et voix naturelles collectées au fil du temps. Et quand ca donne un titre avec autant d’émotion que « September », on se dit que ca devrait en inspirer plus d’un. 

 

Pour faire le délicat, je dirais que 3 ou 4 titres sont un tout petit peu en dessous du lot, mais l’ensemble est tellement incroyable, alors 8,5/10.

 


 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 06:51

http://www.nativeart.nl/Mari_Boine_Persen_-_Gula_Gula_front.jpg

 

Si vous cherchiez encore la preuve que la musique est universelle, Peoplearestrange vous l’a dégoté. Qui l’eut crût, on fait aussi de la musique en Laponie, même si bien évidemment on l’enregistre pas là-bas. En l’occurrence, l’album fut réalisé à Oslo. Si cet album est le 2ème de l'artiste, il est bon de savoir qu’à présent elle en est déjà à une douzaine, montrant ainsi sa détermination à faire reconnaitre sa culture.

 

De ce qu’on trouve à droite à gauche sur internet à son propos, il semble que Mari reçut une éducation norvégienne des plus classiques, ce qui lui déplut sévère, la poussant ainsi à aller découvrir par elle-même ses origines saami (c‘est ainsi que les lapons se désignent). Bien lui en fasse, cette ethnie voit là une opportunité de sortir de la catégorie « les oubliés de l’histoire ».

 

http://www.ensemblevocal-ktema.com/mariboine2.jpg

 

A l’aide de percussions, guitare, basse, clarinette et d’autres instruments qui ne vous évoqueront sans doute pas grand-chose, « Gula Gula » nous transporte vers des contrées bien étranges, sans qu’on put réellement deviner la provenance de cette musique.

 

Aidée par une voix qui en appelle à votre âme, l’artiste ne joue pas pour autant sur la corde sensible. On évite les pleurnicheries, mais l’on se sent néanmoins concerné par cette musique profonde. Cependant, la barrière de la langue est bel et bien là, et trop souvent l’ennui saisit l’auditeur. Certaines chansons outrepassent cette barrière, telle « Vilges Suola », et d’autres sont simplement enthousiasmantes, comme « It Sat Duolmma Mu ». En bref, un album qu’on écoutera plus par curiosité que pour sa qualité.

 

5,5/10

 


 
Partager cet article
Repost0
21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 06:18

http://liffeymusic.files.wordpress.com/2008/12/mia-kala.jpg?w=500

 

Une histoire folle que voilà. Je me réveille après avoir rêvé qu’un sanglier en feu courait partout dans la forêt de la petite ville où j’ai grandi et me défonçait le pouce. Bref c’était pas très intéressant et le réveil a sonné peu après. Je me fais un café et, voulant sortir la cuillère de la tasse, je me brûle le pouce. C’est fou comme la vie est faite non? 

 

M.I.A, c’est Mathangi, une anglo-sri-lankaise de 32 ans lorsqu’elle sort son 2nd album: Kala. Sa vie est pas toute facile: elle naît tranquillement à Londres, puis ses parents décident de repartir au  Sri Lanka. Là, son père, du genre j’ai envie de marquer l’histoire, fonde un parti révolutionnaire. Pour vous la faire courte, la famille supporte pas trop la guerre civile, et retourne sans le daron à Londres.

 

http://cdn.buzznet.com/media-cdn/jj1/headlines/2010/06/mia-gq-headpiece.jpg

 

Bizarrement, si l’album est classé par de nombreux magazines comme meilleur album de l’année ou presque, les ventes ne sont pas aussi généreuses. Est-ce à dire que la chanteuse a profité du succès de sa chanson « Paper Planes» ? Ca serait énormément minimiser son travail, mais c’est probablement partiellement vrai. Les gens ont dû télécharger la chanson sans en avoir rien à battre du reste.

 

Musique jouissive si il en est, Mathangi nous plonge dans un univers bien particulier. A coups de percussions massives et de rythmiques électro, on a la sensation que les drogues en tout genre ont touché de près ou de loin chaque chanson. Par ce qu’il s’agit réellement d’un délire sans nom, mais pas un délire comme les derniers Tarantino, qui n’amuse que lui et les peigne-culs. Non, M.I.A s’est surement bien amusé sur l’album, mais elle cherche aussi à contenter l’auditeur sans le prendre pour un con.  

 

Un lien vers la chanson « World Town» :dynamique, bruyante, et qui sent bon l’humidité, comme à la guerre. Putain de Vietnam, ça vous change un homme, c’est peut-être pour ça les rêves de sangliers enflammés… 

 

7/10

 


 
Partager cet article
Repost0
20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 07:38

http://cguelfucci.free.fr/Images/disques/VoceVentuMiekoTessiTessi.jpg

 

Quelques faits intéressants sur cet album. Il a été enregistré dans une petite église d’aquitaine. On y retrouve d’un côté le groupe corse Voce Ventu, crée en 1995, issu du célèbre « Scola di cantu », et de l’autre, Mieko Miyazaki, qui vit en France depuis 2005, le tout accompagné d’une cithare japonaise, d’un koto basse, d’une cithare chinoise plus des invités pour le violon et percussions. Tout ca forme un beau petit monde bien compétent dont je serais incapable de vous décrire la moitié des instruments, notamment par ce que ca ne m’intéresse pas énormément.

 

Dans la liste des banalités qu’on essai de nous faire intégrer à grand coups de lavage de cerveau, c’est que « chacun ses goûts ». Bien sûr, tous les imbéciles qui vous matraquent de cette expression dès que vous les dégommez car ils n’ont pas honte d’avoir aimé Avatar, oublient ce beau principe pour se foutre de vous car « lol, t’écoutes vraiment des trucs bizarres ». Si vous croisez ce genre de type, qu’on trouve notamment dans la prépa Grandchamp et dans des écoles (de riches mal éduqués) de commerce comme l’Essec, remerciez le ciel de ne pas être une banalité ambulante comme lui. Ensuite, gravez son expression favorite sur une plaque en marbre… et éclatez-lui la tête avec! Mais retournons à notre sujet.

 

http://cguelfucci.free.fr/Images/disques/voce-ventu1.jpg

 

Le message initial était que, pour une fois, je dois bien admettre que chacun ses goûts. Pour ma part, Tessi Tessi m’a largement ennuyé, mais force est d’admettre que l’orchestration est intelligente et juste, que les voix sont belles à en pleurer, et que l’originalité du concept n’en laisse pas moins le sentiment d’une incroyable complémentarité entre les artistes, et l’espoir que leur projet continue et inspire le même genre d’initiative multiculturelles surprenantes à travers le monde, car n’est-ce pas là l’un des fondements de la musique? Chez nous, c’est en tout cas ce que l’on pense.

 

Un album que l’on ne notera pas, et qu’on ne vous conseillera pas de mettre sur votre mp3. Mais avoir le Cd pourra vous aider grandement à épater vos amis et vous aider à conquérir moult bobos, en leur rappelant que le projet fut soutenue par la Maison de la culture du Japon, lieu de rencontre parisien pour bobos par excellence mais très sympathique.

 

Partager cet article
Repost0
19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 08:09

http://static.adhocmusic.com/media/groupe/p830.jpg?ts=1317905361

 

Airskin, ça vous dit quelque chose? Non, rien? C’est votre dernier mot? Bien permettez-moi de vous dire que vous devriez avoir honte de vous alors. Airskin est tout simplement le groupe apparu en 2009 le plus important de la scène française (mais anglophone), et D.Blue peut-être le meilleur album de 2011. 

 

http://www.facebook.com/airskin

http://www.myspace.com/airskin

http://soundcloud.com/airskin/tracks

 

Dithyrambique me direz-vous (je sais bien que vous êtes obligés d’aller taper « dithyrambique définition » pour comprendre la phrase, on en est tous passés par là)! Vous avez tort, je suis aussi objectif que me le permet le fait que ce soit le groupe qui nous a envoyé gratuitement son album. Blague à part, ces 4 sympathiques (en tout cas par mail) personnages ont demandé à être jugé en toute objectivité, alors ce sera le cas.

 

Mais quel est-ce groupe bon sang de bonsoir ?

Fondé en 2009 puis après un remaniement d’effectifs, ils sortent leur 1er album autoproduit et disponible gratuitement sur la toile. Il s’agit donc d’un chanteur/guitariste/claviériste, d’un guitariste tout court, d’un batteur et d’un bassiste. Le titre de l’album fait référence au nom initial du groupe.

 

Mais pourquoi accepter de critiquer un groupe apparemment bien banal?

Bien oui, vu la composition du groupe, et en ajoutant à cela qu’ils chantent en anglais, c’est pas typiquement quelque chose qui se démarque. Et alors quand ca chante en anglais je vous en parle même pas. Oui mais bon, en attendant que les Arctic Monkeys nous contactent (c’est vraiment juste pour mettre un lien vers un autre article du blog et faire du clic, vu ce qu’ils sont en train de devenir je tiens pas à avoir de leurs nouvelles), on se contente de ce qu’on a.

 

Comme Airskin a eu l’amabilité de nous contacter, on va essayer de faire les choses correctement, voire sobre (donc non tu ne tomberas sur cet article en tapant « musique pour défoncé » ou « conseils de musiques à écouter après le 4ème joint », mais si tu cherches un peu dans ce blog tu trouveras la réponse à tes questions).

 

http://www.ecouter-musique.fr/images/airskin.png

 

Puisqu’ils se présentent eux-mêmes dans tous les forums qu’ils squattent pour se faire de la pub comme un groupe de rock psychédélique (vous êtes vraiment grillés les gars, employer la 3ème personne du singulier ne leurre personne), on abordera D.Blue comme tel.

 

On commence dont par « Cigarette », qui n’a surement pas été composé après avoir fumé une cigarette, mais vous plonge doucement dans l’atmosphère. Une fois immergé la chanson commence, et à peine avez-vous eu le temps de vous dire que c’est pas mal du tout qu’on arrive sur « House Before The Death », qui, malgré sa durée de 13 minutes, est loin d’être ennuyeuse. Que ce soit le solo de guitare ou la ligne de basse, vous en aurez pour votre temps.

 

Bon, vous planez pas mal, vous êtes heureux de la douce fin de cette 2ème piste, et puis bim! « Watch Out », la 3ème tracks démarre plus funky que les précédentes. Un peu répétitive et pas excessivement originale, elle n’en demeure pas moins agréable à l’écoute, même si la qualité du son m’a parut un peu diminué.

 

Avec « D.Blue Sun », on revient dans l’esprit qui me parait plus correspondre véritablement à l’album. C’est-à-dire posé, pointu au niveau des instruments, et avec une utilisation assez clairvoyante des cymbales par le batteur qu’on ne manquera pas de féliciter. Là encore la qualité du son est un peu en dessous des 2 premières pistes, mais reste largement bonne.

 

In The Head n’est pas le genre d’hymnes qui vous trottera toute la journée dans la tête (n’hésitez pas à le dire si les jeux de mots pourris vous lassent), mais peu s’en faut. En effet, on rentre là dans la vision beaucoup plus rock’roll du groupe, et ici avec beaucoup de brio que sur la 3ème piste. On les suspectera quand même d’avoir pioché des rifs de guitare d’autres morceaux, car ca parait vraiment trop bon pour être vrai. A ceci s’ajoute le chanteur et quelques effets sonores des plus pertinents qui portent la marque de bonhommes qui s’y connaissent vraiment bien.

 

Enfin, avec Ocean Mer, on retombe dans le psychédélique pur et mou (à cause de pur et dur, t‘as saisis?). Même si la voix n’est pas forcément des plus agréables au début, elle est ensuite distillée merveilleusement dans le matraquage du charleston. A la moitié du titre on tombe dans un délire ou le chanteur devient une sorte de poète français à moitié enragé. Certains regretteront que la voix soit peu audible par rapport au reste de la musique mais l’effet n’en est plus que réussie car la concentration de l’auditeur augmente et saisit alors toutes les subtilités d’Airskin. Les 2 dernières minutes partent ainsi dans ce qu’on peut se figurer comme un tsunami d’ordures ménagères dans un monde post-apocalyptique, et c’est furieusement jouissif. 

 

Les 2 dernières pistes sont des pistes « cachées », alors peut-être n’aurez vous jamais l’occasion de les entendre, et tant pis pour vous, vous vous contenterez d’imaginer.

D’abord « The End », chanson instrumentale de 6 minutes qu’on verrait bien joué dans un bar posé, un cocktail a la main. Pas un titre des plus original cependant.

On finit en beauté avec « Bluesberry Fields », le plus bel hommage au rock américain qu’on puisse concevoir. Certains pourraient penser que je me laisse aller, mais cette chanson est véritablement ahurissante tant par son schéma pas des plus évident à comprendre et l’instrumentation qui sonne comme un live au sein duquel on aurait enlevé les fans qui beuglent et qui t’empêchent d’écouter la chanson (mais tu payes quand même le Cd 18 euros, allez comprendre…).

 

D.Blue est tout simplement un album plus aphrodisiaque qu‘une corne de rhinocéros, plus profond que le trou de la sécurité sociale et plus planant qu’un deltaplane (au bout de 3 pages word ca devient dur de trouver des comparaisons qui tiennent la route).

 

Si l’on doit mettre une note à l’album, ca sera un 8,5/10, car Watch Out et The End sont quand même des titres un peu déjà vu et revus. Evidemment, si l’on tient compte du fait que c’est autoproduit, gratuit, et qu’il s’agit de leur 1er album, on met un 10 sans hésiter.

 

Alors, Airskin, plutôt les nouveaux Strokes ou les nouveaux Radiohead?

Ni l’un ni l’autre, c’est bien mieux.

 

Cette vidéo n'a que 27 vues pour le moment, faites que ca change au lieu de m'emmerder avec vos enfants soldats.

 
Partager cet article
Repost0
18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 17:08

Et oui, je fais parti de cette multitude de personnes qui n'aiment pas le rap...Pourtant certains rappeurs (ou certaines rappeuses!) prouvent qu'il faut toujours rester ouvert d'esprit:

The Streets- Fit but you know it : parce qu'elle donne la pataaaaaate!


Eminem- Bagpipes from Baghdad : parce que c'est Eminem, tout simplement 


Bams - Please, tends l'oreille : parce que c'est une fille qui en jette et que ses rhymes claquent 


Samy Deluxe - Poesie Album : parce que les paroles sont belles et que sa façon de rapper ne transpire pas l'aggressivité


Dr.Dre & Snoop Dogg - Still D.R.E : parce que c'est classe


Tunisano - Je porte plainte : parce que si le rap a une fonction importante c'est bien celle d'être engagé (même si l'engagement de certains rappeurs me laisse assez perplexe...)

 

http://media.paperblog.fr/i/259/2592898/rap-toirap-mamie-L-1.jpeg

Il n'y a pas d'âge pour aimer le rap!

 

A.

Partager cet article
Repost0
18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 10:25

http://www.soundofviolence.net/Reviews/originals/Kasabian%20-%20Empire%20Album.jpg

 

 

Comme pour leur 1er album, Kasabian démarre en fanfare avec le super tire éponyme « Empire ». En moins de 40 minutes, le groupe s’impose désormais comme une référence de la scène britannique et l’opus se classe numéro 1 des ventes dès sa 1ère semaine de sortie. Plus qu’une confirmation, c’est un sacre. 

 

 

Dotée d’une pochette esthétique au possible, l’album a des atouts majeurs à faire valoir. Un chant toujours aussi agressif, même si il divague parfois vers un style plus « psychédélique ». Une batterie efficace bien qu’en retrait. Une guitare et un synthé jamais en manque d’inspiration. Plus quelques instruments s’ajoutant par-ci par-là. 

 

http://www.voxpopmag.com/wp-content/uploads/kasabian.jpg

 

 

Même si certaines chansons peuvent dénoter de l’ambiance générale du disque, ce dernier a bel et bien une âme particulière. Toujours dans l’esprit buveur de bière mixé au roi du dancefloor (particulièrement illustré sur « Apnoea»), « Empire » est un cocktail à la saveur unique. Ce cocktail qu’on découvre par hasard en mélangeant un peu n’importe quoi, mais dont vous êtes persuadés qu’il existait déjà il y a bien longtemps, tant son goût s’adapte si bien à vos papilles. Il en est de même pour Kasabian, dont la musique semble ancrée dans nos esprits depuis des décennies, alors qu’il s’agit seulement de la 1ère écoute.

 

Kasabian est le chainon manquant entre les légendes du 20ème et du 21ème siècle, en témoigne l’excellent « By My Side» . Pour ceux qui ont pu en douter, leurs prestations scèniques sont tout simplement incroyables.

 

9/10


 
Partager cet article
Repost0
18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 09:56

http://www.soul-kitchen.fr/wp/wp-content/uploads/2009/10/ComingSoon_GTT.jpg

 

Un an pour sortir un nouvel album. Je vois d’ici le topo: hype du 1er album, on en profite pour faire le 2ème avant d’être éclipsé. On se sera fait un petit paquet de thunes puis on partira chacun chez soi faire ses albums solos et se reformer 7 ans plus tard pour passer au « Grand Journal ».

 

Honni soit celui qui médit sur ces chérubins! Les projets solos, ils en ont déjà fait. L’argent, ils produisent tellement tout en faisant un nombre incroyable de concerts qu’ils n’en manquent pas. On pourrait ainsi faire la liste de tout ce qu’ils ont alors que le plus jeune d’entre eux n’a que 16 ans, mais ca serait assez frustrant. Tout ça pour dire que Ghost Train Tragedy est un album à vocation musicale et non pas commerciale.

 

http://novalivingrealty.files.wordpress.com/2011/11/coming-soon.jpg

 

 

Un an de plus au compteur et un musicien de moins: rien n’a vraiment changé. Les 6 membres composent toujours chacun de leur côté pour ensuite mettre en commun: une méthode originale qui fait ses preuves.


Si acquisition de maturité il y a eu, alors c’est probablement dans le genre. Beaucoup plus rock, plus homogène et plus percutant: une grande partie de l’enregistrement étant live.

 

 

D’après les Coming Soon, le nom de l’album n’est dû à aucune raison particulière. Pourtant, on ne se croirait pas exactement dans un train fantôme mais presque… dans le van des amis de Scooby-Doo. Cherchant l’aventure à travers tout les Etats-Unis, on a toujours le sourire aux lèvres. On se voit très bien dans le bus du groupe, jouant de la guitare en longeant le Grand Canyon. Finalement, ils offrent une peinture de l’Amérique rurale, vue d’Annecy.

 

6.5/10

 


 
Partager cet article
Repost0
17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 10:27

http://www.soundofviolence.net/Reviews/originals/Arctic%20Monkeys%20-%20Favourite%20Worst%20Nightmare.jpg

 

 

Le groupe ayant déjà acquis une popularité hors du commun dès son 1er album, rien n’était moins sur qu’il puisse pondre un truc correct juste un an après. Et si son titre d’album de l’année au Brit Awards peut laisser croire à certains qu’il s’agit d’une daube commerciale, détrompez-vous. La preuve en est que chacune des chansons de l’album a eut un grand succès, et non pas seulement 4/5 singles.

 

Bien entendu, ça reste du Arctic Monkeys, on reste dans le registre des chansons courtes et puissantes, aidées en cela par une batterie bien présente et d’un Alex Turner jamais à court d’inspiration.

 

http://userserve-ak.last.fm/serve/500/18100157/Arctic+Monkeys+Arctic20Monkeys20Cover.jpg

 

L’album sembler couler de source. Défile sous nos oreilles maintes chansons de bonne facture. On ne sait plus si on vient de commencer ou si on arrive à la fin, et qu’on sera dès lors obliger de réécouter entièrement l’album, par ce que ça ne lasse pas. Le fait qu’il n’y ai pas réellement de début ni de fin, comme une preuve de manque de réflexion un peu plus poussée, pourrait mécontenter. Mais non, on se passe facilement d’être face à une structure innovante, car la qualité est là.


Puis après tout, c’est peut-être ça la touche Arctic Monkeys: une perpétuelle émulation, où l’on ne s’arrête de bouger que lorsque la fatigue nous tue bel et bien.

 

 


 
Partager cet article
Repost0

Archives