Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 07:41

http://www.music-story.com/img/album_A_400/amsterdam-klezmer-band-son.jpg

 

 

D’après le site Mondomix, AKB, fondé en 1996, « est souvent comparé aux Pogues». Si après avoir écouté cet album, vous voyez la moindre ressemblance, n’hésitez pas à nous le faire savoir, car, a priori, il n’y en a aucune. Encore un mystère de la critique des grands sites français.

 

Pour se faire connaître, les musiciens aux influences tout aussi balkaniques et gitanes que klezmer, ont commencé par jouer dans les parcs et les pubs d’Amsterdam, pour rapidement prendre une dimension nationale. Grâce à divers festivals, leur renommée s’étendra peu à peu hors des frontières. L’album présentement critiqué est leur 5ème.


http://www.libre.ch/IMG/ARTISTS/ADAMKLEZMERcou.jpg                                                                                          Hup Holland Hup !

Etant réellement fan du genre, je me dois d’avoir la critique plus difficile. 16 titres, plus d’1h de musique: le moins qu’on puisse dire est que ça n’est pas du vol. « Son » signifie rêve en russe. Est-ce à dire que le titre est évocateur de la sensation transmise? Ca serait être très indulgent.
Effectivement, les 7 musiciens, alliant cuivres, hautbois, accordéon, contrebasse, percussions et parfois chants, maitrisent leur sujet sans fausse note. Une copie parfaite, d’autant plus qu’ils composent eux-mêmes et tous ensembles, quelque chose de pas évident. Mais on est que partiellement transporté chez nos frères de l’est.

Certaines chansons, comme « Bublitzki », sont dignes de devenir des hymnes de la culture yiddish. Cependant, la plupart ne se démarquent pas.

Pour quiconque ne connaissant pas ou peu le Klezmer et la musique balkanique, « Son » fera l’affaire. Mais pour peu qu’on ai déjà quelques heures de ces styles musicaux dans les pattes, seul le ¼ des chansons méritent réellement qu’on y prête attention.

Par contre en live, pour les avoir vu au sziget festival, un 10/10 ne serait pas volé.

 

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 07:41

Amsterdam Klezmer Band. Son (Dream) (2005): Un groupe haut perché au sein du plat pays.

 

 

http://www.bourse-des-voyages.com/com/images/cartes/carte-pays-bas.gifLangue officielle: néerlandais

Capitale: Amsterdam

Forme de l'Etat: Monarchie constitutionnelle 

Reine: Beatrix

Ministre-président: Mark Rutte

Classement IDH 2011: 3ème 

Taux de fécondité 2010: 1,66

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 07:12

Césaria Evora. Rogamar (2006). L'artiste est morte, vive l'artiste! 


Lura. M’Bem di Fora (2006): la relève d'Evora 

 

Langues officielles: portugaishttp://www.afrique7.com/wp-content/uploads/2011/09/Cap-Vert.gif

Capitale: Praia

Forme de l'Etat: République

Président de la République: Jorge Carlos Fonseca

Premier Ministre: José Maria Neves

Classement IDH 2011: 133ème 

Taux de fécondité 2010: 2,54

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 07:12

http://s3.amazonaws.com/rpsmedia/Rogamar_CD_cover_hi_res.jpg

 

Les capverdiens sont un peuples assez original sur lesquels je ne sais malheureusement pas grand-chose, et vous êtes probablement dans le même cas. La seule anecdote intéressante dont je pourrais vous instruire est que plus de la moitié de la population de cette île vit dans d’autres pays.

 

Nous allons aujourd’hui nous intéresser à une habitante qui, elle, est restée sur sa petite île. Nous ne retracerons pas sa vie dans son intégralité qui commença en 1941, et musicalement en 1988 (tout du moins de facon professionnelle). Disons simplement qu’elle a sérieusement galéré du début à la fin pour finalement faire connaître ce style de musique appelé Morna, le tout sans jamais recevoir le moindre coup de pouce du destin. Mais nous n’irons pas la plaindre, car elle a quand même eut la chance d’avoir eut l’une des plus belles voix qu’il m’a été donné l’occasion d’écouter, ce qui est déjà ça.

 

http://medias.2kmusic.com/uploads/2010/08/02/img-1280757739-b8649bf5131e204d212a9a4efc919419.jpg

En 2006, soit 5 ans avant sa mort, paraît son 10ème et avant dernier album. La présence de plusieurs artistes dont Ismaël Lo sur cet album atteste du respect qu’inspire la vieille dame. Le thème étant la mer, il est tout naturel que l’auditeur se sente légèrement porté par les flots. Dans un contexte si morne qu’est le nôtre, sans doute une mer calme est l’image la plus réconfortante et apaisante que nous puissions avoir.

 

Cependant les émotions ressenties sont ambigües. Si l’artiste est réputée régulière dans la qualité de ces chansons, il est regrettable que cela force l’auditeur moyen à dériver au grés de l’album vers les rivages de la lassitude. Quoi de plus ressemblant qu’un titre de Rogamar qu’un autre? Si ce n’est les programmes politiques des présidentiables français, je serai bien tenté de répondre rien. On mettra à part de cette critique de très bons morceaux comme « Avenida Marginal » ou « Modje Trofel ».

 

L’ensemble est constant dans le bon, mais trop peu de titres se distinguent du lot. En somme, un album loin d’être indispensable, mais qui ambiancera toujours avec succès une soirée calme. 

 

6/10

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 19:05

http://a1.idata.over-blog.com/297x300/1/98/56/77/belmondos/belmondos.png

Le nom sonne cool, sonne français, mais le titre de l’album est en anglais. S’agit-il d’un groupe britannique s’intéressant au vieux cinéma français ou bien des pistonnés de la grande famille des artistes? Ni l'un ni l'autre, il s’agit d’un groupe français chantant en anglais, et composé de 4 frères dont le nom de famille est Belmondos. Pour la « succès story », on repassera. Pas de buzz grâce à internet, et pourtant les frérots passent sur les radios américaines et un de leur titre est même dans une compilation.

 

 

Personnellement, je trouve dommage que le nombre de groupes rock francophones s’amenuisent (en tout cas chez les disquaires), mais puisque The Belmondos a choisit la facilité de la langue anglaise, on ne va pas s’arrêter à ça.

 

 

 

Ces gars-là ne jouent pas ensemble par défaut, juste par ce qu’ils sont frères. Non, ils jouent ensemble car ils maitrisent très bien leurs instruments, peuvent chanter tout en jouant et ont un amour de la musique prononcé, à tel point que leur 1er concert à lieu 10 jours après leur première répétition. Ils aiment le live, et veulent le faire sentir, la quasi-intégralité de l’instrumentation et des voix étant enregistrée live.

 

 

http://storage.canalblog.com/36/45/442874/51260477.jpg                                           Ah bah non, effectivement rien à voir avec Bebel

 

 

 

 

 

Always Rumble, c’est avant tout un album cool. Ca bouge, et on s’imagine parfaitement dans une petite salle de concert survoltée. Seulement, en CD, ça en devient parfois énervant à force de se croire dans une boîte façon « Les gendarmes de St Tropez ».

 

L’instrumentation est vraiment très classique mais efficace, et la voix très posée. Effectivement, les Belmondos parviennent à trouver un juste milieu entre musique travaillée énergique et voix douce. Quitte à choisir un album de rock français anglophone, Always Rumble vous ravira amplement.

 

 

 

 

Ké ke c la mailleur d chanssson?

Tendre analphabète, je te réponds avec un peu d’hésitation tant les bons morceaux abondent: Lost.

Avant dernière piste de l’album, la chanson donne au premier abord l’impression que la créativité des musiciens venait à manquer.

 

45 secondes d’une bonne ligne de basse accompagnée de quelques effets avant que le chant ne commence. Un chant très lent, très beau, introduisant une guitare hésitante qui propose quelques idées. Et à 1min50, tout se lance, pour retomber juste après sur la même ligne de basse. 30 secondes sans l’entendre et on s’aperçoit qu’elle nous manquait déjà. L’instrumentation et le chant relance le tout et c’est parti pour un morceau incroyable. 

7/10

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 19:05

Abd Al Malik. Gibraltar (2006). Engagement par la géographie 

Airskin. D.Blue (2011) 

Alibi Montana. 1260 jours (2004). Soit 1259 de plus que le temps de composition 

Alpha 5.20. Vivre et mourir à Dakar (2006): bon titre lorsqu'on vit en France... 

Arthur H. Bachibouzouk (1992): mieux que le Tintin de Spielberg ou rien à voir?  

Arthur H. Pour Madame X (2000): Monsieur et Madame X ont un fils, comment s'appelle-t-il? 

Arthur H. Négresse Blanche (2003): L'artiste devient plus convaincant 

Arthur H. Adieu tristesse (2005): Adieu les albums lancinants 

Arthur H. L’homme du monde (2008): enfin du beau monde 

Les Amis d’ta femme. Faut qu’ça lime (1998). Destinés aux poètes 

Les Amis d’ta femme. Lave toi la bouche (2000). Et le reste? 


The Belmondos. Always Rumble (2010): Un Belmondo c'est bien, des Belmondos c'est mieux.

Bikini Machine. An Introduction To Bikini Machine (2003) : Invention diabolique

Booba. Panthéon (2004): il n'y sera pas grâce à cet album 

Bot’ox. Babylon by car (2010): a pied, ça polluera moins  

Busta Flex. Sexe Violence Rap Flooze Vol2 (2008): beau programme en perspective 


Casey. Libérez la bête (2010): entre lionne indomptable et pénible caniche 

Casey. Tragédie d’une Trajectoire (2006): Pas de sourire pour les braves 

Cassius. Au rêve (2002): de qui? de quoi? quel sens? 

Cassius.15 Again (2006). Mais la dernière alors! 

Coming Soon. New Grids (2008): Rock juvénile et doigté habile.

Coming Soon. Ghost Train Tragedy (2009): trajet en 1ère classe 

Cyann & Ben. Happy Like an Autumn Tree (2004): morose automne 


Disiz la Peste. Le Poisson Rouge (2000): faîtes couler la Némoglobine, Disiz arrive 

 

Fafamali: les amis de tes amis sont mes amis, et même des artistes

Féfé. Jeune à la retraite (2009): Peut donner envie de payer ses cotisations sociales  

 

Guérilla Poubelle. Punk=Existentialisme (2007): direct à la poubelle 

Grand Corps Malade. Midi 20 (2006): Si le quart, c'est l'heure du ricard; vingt, c'est l'heure du vin?

Grand Corps Malade. Enfant de la ville (2008): redoublement à prévoir 

Grand Corps Malade. 3ème temps (2010): 3ème et dernier, pitié! 

Grodash. La vie de rêve (2008). Aux Ulis?

 

Haroun. Au front (2007): de gauche ou national? 

Hocus Pocus. 73 Touches (2005): ça laisse un grand choix

Hocus Pocus. Place 54 (2007): change ton ticket 

Hocus Pocus. 16 Pièces (2010): s'agit-il d'un costume?

 

Jazz Liberatorz. Fruit of the Past (2009). Ni du passé ni du présent,et encore moins du futur.

 

Kalash L’Afro. Cracheur de Flammes (2007): n'hésite pas à crever avec

Karimouche. Emballage d’Origine (2010): empressez-vous de le déballer

Kennedy. Cicatrice (2009): cliché ?

 

Lunatic. Mauvais Œil (2000). Et mauvais goût avant tout.

 

Mac Kregor. Autarcie (2007): Si seulement c'était vrai...

Mafia K’1 Fry. La Cerise sur le Ghetto (2003). Périme rapidement.

Mafia K’1 Fry. Jusqu’à la mort (2007). On est impatient.

Mac Tyer. D’où je viens (2008). Du même endroit que pleins d'autres.

Massilia Sound System. 3968 CR13 (2001): Équation solvable?

Massilia Sound System. Oai e Libertat (2007). Nous libérera du joug de l'Etat

MC Solaar. Qui sème le vent récolte le Tempo (1991): une moisson de qualité

MC Solaar. Onzième Commandement (1998)

Monsieur R. Le Che une braise qui brûle encore (2007): appelez les pompiers!

 

Naive New Beaters. Wallace (2009): sans Gromit


Orelsan. Perdu d’avance (2009): rappeur de la classe moyenne

 

Rinôçérôse. Music Kills Me (2002): Mourir de plaisir?

La Rumeur. L'ombre sur la mesure (2002): mon petit doigt m'a dit que c'est pourrit

La Rumeur. Du Cœur à l’outrage (2007): rébellion low cost

 

Saian Supa Crew. X-Raisons (2001): de ne pas écouter...

 

Yom. New King of Klezmer Clarinet: le King of Klezmer tout court


Zebda. L’arène des Rumeurs (1992): j'ai entendu dire que c'était du bon

 

 

http://echange-francochinois.unistra.fr/blog/wp-content/uploads/2011/12/carte-france.gifLangue: Français

Etat: République

Président: François Hollande

Capitale: Paris

Taux de fécondité 2010: 1,97

Classement IDH 2011: 20ème

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 18:27

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51bTeBbjmML._SL500_AA300_.jpgVoir la bande annonce

 

Voilà le genre de film qui passe inaperçu à sa sortie auprès de ce qu'on appellera avec prétention "grand public", qu’on regarde par le plus grand hasard, et qui nous fait dire que l’art est rarement reconnu à sa juste valeur.
Film allemand du réalisateur Michael Schorr, l’histoire est centrée autour du bien-nommé Schultze (Horst Krauze). Après avoir effectué son temps de bons et loyaux services à la mine, l’heure de la retraite sonne.
C’est ce thème qui retient notre attention pendant la 1ère moitié du film. Pas de larmes, de problèmes d’argent ou de péripéties quelconques . Non, ici, on évoque juste la vie, l’ennui. Peu de paroles, peu de musique, le spectateur est confronté à la dure réalité. Oui, dans la vie, il ne se passe souvent rien, et c’est bien la pire des choses.
Une scène a particulièrement retenu mon attention: l’un des 2 compères nouveaux-retraités de Schultze dit qu’ils se sont bien fait entuber avoir par les dirigeants, et suggère une révolution. Cette idée, évoquée autour d’un verre, un peu sur le même ton que si il lui proposait une clope, ne donnera pas suite. Par ce qu’une révolution, c’est pas facile, par ce que c’est fatiguant, par ce qu’on se conforte dans son quotidien, aussi ennuyeux soit-il. Si le film est si criant de vérité, c’est en grande partie dû au fait que seul Horst est un acteur professionnel, le reste des rôles étant partagé entre comédiens de troupes locales et des habitants du coin, qui furent réellement touchés par la fermeture des mines.
Bon, mais si ce film fait l’objet d’une chronique ici, c’est quand même qu’on y parle de musique. Et grâce à cette musique, la révolution aura lieu, mais une révolution individuelle.
En effet, notre gros Schultze est un joueur d’accordéon dont l’horizon musical se limite à la Polka. Vient un jour où sa radio capte par hasard sur une chaîne de blues. Tout d’abord presque apeuré, il en devient intrigué. A force d’écouter, il en joue. On notera d’ailleurs une séquence très amusante où il se rend chez son médecin pour savoir si jouer autre chose que de la polka n’est pas le signe d’une maladie. On est touché, et on s’attache tant à ce drôle de bonhomme qu’à son entourage.
http://image.toutlecine.com/photos/s/c/h/schultze-get-the-blues-2003-10-g.jpg
Un homme, un vrai. 
Finalement, Schultze part découvrir le blues à sa source, aux Etats-Unis. Le film devient alors parfois pénible. L’incompréhension linguistique est tout d’abord amusante mais devient rapidement pesante. Cependant, cette incompréhension est aussi à l’origine de belles rencontres. Michael Scorr filme avec amour les acteurs, les regards, les danses. Un amour qu’on en vient à partager.
Ce film est une bonne leçon de cinéma, qui devrait faire réfléchir les hollywoodiens sur le fait que l’abus de musiques fortes, de dialogues inutiles, d’effets spéciaux et d’acteurs surpayés (mais fervents combattants du méchant patronat!), n’est pas nécessaire.
Mais avant tout c’est une leçon de vie, dont j’ai déjà tiré une première conclusion précédemment. J’ajouterai que Schultze, fraichement retraité et donc plus très jeune, est encore capable de remettre entièrement en question la suprématie de la seule musique qu’il connaissait, que son père lui avait transmis, et par ce biais remettre en question sa vie, ses certitudes. Une chose que, de 7 à 77 ans, peu gens ne parviennent à faire. C’est difficile, mais le film nous montre bien à quel point il en ressort plus grand, et, surement pour la 1ère fois, heureux.
Pour remettre son monde en question, voilà un bon conseil, commencez déjà par écouter la musique dont vous n’avez jamais soupçonné l’existence: du Yemen, d’Israël, de Slovaquie, de Colombie… le choix de région ne manque pas, et encore moins celui de genre musical au sein de ces régions. La musique est un bon, si ce n’est le meilleur, moyen d’aborder une culture. Et s’intéresser aux autres cultures est surement la meilleure chose à faire pour vous aborder la vie sous d’autres angles, avec de nouvelles perspectives, et briser le carcan que la société vous a crée. Suivez la voie de Schultze : révolution !
En bonus, Michael Schorr et Schultze vous offre quelques recettes de cuisine:
http://www.schultzegetstheblues.de/en/shrimps.html

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 09:18

http://images.wikia.com/lyricwiki/images/7/75/The_D%C3%B8_-_A_Mouthful.jpg

 

 

Comme tout le monde, j’ai entendu un bon millier de fois « On my shoulders ». Contrairement à beaucoup de monde, je ne me suis pas contenté de dire « the Do, c’est vraiment génial » par ce que je connais une ou deux de leurs chansons. Donc je vais vous parler de leur album, et répondre à la question que tout le monde devrait se poser, à savoir: sont-ils capable de faire plus qu’un hit?

 

The do, c’est un groupe franco-finlandais, composé d’un homme et d’une femme, et accompagné d’autres musiciens en live. Formé en 2005, 1er album en 2008. Pas de mystère, ils sont rapidement appréciés, sont rapidement dans le top des ventes, puis enchainent les concerts dans toute l’Europe, l’Australie et même les Etats-Unis. Pas mal. Précisons qu’à l’étranger ils sont plus considérés comme un groupe indépendant que comme un groupe phare de la scène française. D’ailleurs, d’après une interview lue sur les Inrocks, ils préfèrent jouer à l’étranger où le public est typiquement « indie », et non pas hétérogène comme dans leurs concerts dans l‘hexagone. Jamais content les intermittents du spectacle.

 

http://www.ladepeche.fr/content/photo/biz/2008/11/20/200811201741_zoom.jpg                                                                   Et encore, là, ils essaient d'avoir l'air naturel

 

 

Ici, on aime pas trop les groupes catalogués pop/rock qui font le tour de toutes les radios, même quand leur hit est sympa. Par conséquent, aborder ce disque pour la 1ère fois nécessitait d’être d’une humeur exécrable afin de casser le plus méchamment possible de la starlette franco-scandinave. Le problème est que l’album ne connait aucune tare. Si il fallait faire un reproche, c’est qu'à l'exception d'« unissasi lauletet », en finnois, l'album est entièrement anglophone. C’est dommage de ne pas partager ses influences culturelles à travers la langue, mais tant pis, si ça reste génial. 

 

 

Si vous avez l’impression qu’il y a énormément d’instruments, sachez qu’ils font tout, de la harpe à la guitare électrique. Ca touche à tout, une tendance qui va s’accentuer au fil du temps. Les atouts des Do sont nombreux. La voix de la chanteuse est superbe et polyvalente, on pense tout particulièrement à la chanson « Queen Dot Kong », chanson hip-hop placée au milieu de l’album, et qui montre parfaitement les larges possibilités dont le groupe dispose avec seulement 2 membres.

 

En effet, les 15 chansons se succèdent mais ne se ressemblent pas. Jamais de schéma préconçu -intro-refrain-couplet etc. Elles sont de longueur, style et densité très différente. « A mouthful » n’oublie pas pour autant d’établir un univers pour encadrer l’auditeur. A vrai dire, il faut bien admettre qu’une chose se répète à chaque titre: la sensation d’approcher de pas loin de l’album parfait. Mais l’album parfait n’existe pas, alors on se contentera de ce CD sans problème. 

 

 

De cette débauche de qualité, la chanson Playground Hustle est celle qui résume au mieux l‘album. Avec les enfants chantant « we are not afraid of you grown-up », on touche un message du duo: on peut tout faire quand on est enfant, alors pourquoi ne pas le rester. Et ils appliquent la formule à la lettre, notamment dans ce titre. Chœur d’enfant à qui on confie des rythmes saccadés et pas évident, instrumentation audacieuse, particulièrement pour une ouverture. Mais les Do sont comme des enfants et s’en foutent pas mal de ce que les gens pensent (ou du moins agissent tout comme). Du coup, au 2/3 du morceau, ils partent dans un trip monumental, dont on ne se remettra, éventuellement, qu’à la fin de l’album.

 

9.5/10

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 08:11

The Do. A Mouthful(2008): Capables de porter plus d'un hit sur leurs épaules? 


Gjallarhorn. Grimborg (2002): récit d'un voyage temporel

 

http://www.kookyoo.net/img_up/Image/carte_finlande.pngLangue: finnois, suédois

Etat: République parlementaire

Président: Sauli Niinisto

Premier Ministre: Jyrki Kaitanen

Capitale: Helsinki

Taux de fécondité 2010: 1,73

Classement IDH 2011: 22ème

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 07:30

http://www.theblackseedsmerch.com/images/black-seeds-solid-ground.png

 

 

 

 

Un groupe de reggae néo-zélandais, c’est pas banal, alors il fallait bien qu’on en parle, d'autant plus que quiconque un peu branché reggae connaît au moins de nom The Black Seeds. Il s’agit là de leur 4ème album. On y trouve voix, batterie, clavier, percussions, guitare, basse, clavier, saxophone et trompette, de quoi nous donner envie d'écouter sans plus tarder !

 

On a de la chance, le groupe est même suffisamment médiatisé dans les alentours de l’Océan Indien pour qu’un talentueux chroniqueur de l’abominable site music-story. Extrait: « On pense parfois irrésistiblement à UB 40, dans cette passion à offrir les déhanchements d‘une musique noire à un public blanc (…)». Une musique noire? Un public blanc? Voilà juste une petite parenthèse pour dire à quel point il est admirable qu'un site français puisse se permettre ce genre de remarque un tantinet raciste.

 

http://nzmusic.org.nz/media/thumbs/uploads/The_Black_Seeds_jpg_450x450_q85.jpgAu fond à gauche, Bret McKenzie, ex-membre de Black Seeds, membre de Flight of the Conchors et acteur: rien que ça

 

C’est donc avec Solid Ground que le groupe fête son dixième anniversaire. Et difficile de le réussir mieux que ça. Il est bien difficile dans le monde impitoyable du reggae de se distinguer du lot. Et pourtant, les néo-zélandais le font sans mal. Pas de ligne de basse sur 8 minutes avec un gratouillement de guitare de temps en temps. Non, ici on compose de la musique distrayante, entrainante, joyeuse, pas lassante; et pourtant c’est du reggae.

 

On pourra parfois regretter que la musique s’apparente un peu trop à de la fanfare à l’aide des cuivres qui cherchent tant bien que mal à se frayer une place. Mais dans l’ensemble, ne cachons pas notre plaisir, il serait dommage de passer à côté de Solid Ground.

 

La chanson la plus impressionnante est sans doute « Take your chances », qui paraît tellement évidente dès la 1ère écoute. En effet, on se dit qu’il fallait cette chanson, on se demande si elle n’a pas toujours existé tellement elle sonne déjà comme un classique dès la 1ère minute. Comme disent les vieux: chapeau l’artiste !

 

7/10

 

Pas forcément le meilleur titre de l'album, mais le clip est psychédélique au possible

 

Partager cet article
Repost0

Archives